• Hier, l’Hexagone Scène nationale de Meylan, l’ADATE de Grenoble ainsi que Pays-Âges, l’association pour laquelle je travaille ont accueilli l’auteur Gérard Noiriel à l’occasion de l’adaptation au théâtre de son livre « Chocolat, Clown noir» qui sera présenté à l’Hexagone le mardi 24 et mercredi 25 avril 2012 à 20 heures.
    chocolat couvert
    Résumé : Footit et Chocolat, c'est le plus célèbre duo de clowns de la Belle Epoque qui a inventé la comédie clownesque centrée sur deux personnages, le clown blanc et l'Auguste.

    Leurs numéros mettaient en scène de façon comique les relations de domination entre blanc et noir. Amis des peintres vivants à Montmartre, les deux clowns ont été immortalisés par Toulouse-Lautrec et ont été les premiers acteurs du cinéma muet. Le clown Chocolat, esclave noir cubain ayant fui en Europe, fut le premier artiste noir à susciter un tel engouement populaire, célébré comme un " monument national ".

    L'affaire Dreyfus mettra brutalement un terme à ce succès, le rire provoqué par les clichés racistes étant devenu gênant. Malgré son talent, Chocolat se trouvera exclu du monde du spectacle et mourra dans la misère. A travers lui, c'est l'histoire de l'esclavage et du devenir des affranchis que Gérard Noiriel étudie, les stéréotypes raciaux d'une époque et la mémoire qui en a été conservée : Chocolat fut enterré dans le quartier des indigents et aujourd'hui encore, aucune notice ne lui ait consacré dans les ouvrages sur le cirque.

    Footit, lui, a sa tombe au Père Lachaise et apparaît dans toutes les livres. A travers le monde du cirque, qui n'a jamais été regardé comme un objet historique, et plus largement celui du spectacle vivant, Gérard Noiriel poursuit ici son travail sur le racisme. Et réhabilite enfin un de ceux qui fut " chocolat " dans notre histoire nationale.

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    Gérard NOIRIEL

    Gérard Noiriel
    , né le 11 juillet 1950 à Nancy, est un historien français, l'un des pionniers de l'histoire de l'immigration en France.Il s'est également intéressé à l'histoire de la classe ouvrière, et aux questions interdisciplinaires et épistémologiques en histoire. Issu d’un milieu modeste, il est aujourd'hui directeur d’études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS).




     Bibliographie Gérard Noiriel



    • La France de l’immigration de 1900 à nos jours, Gérard Noiriel, Chene

    • Longwy – immigrés et prolétaires 1880-1980, Madeleine Rebérioux, Gérard Noiriel, PUF

    • Population immigration et identité nationale en France – 19ème et 20ème siècle, Dominique Borne, Gérard Noiriel, Hachette éducation, 01/1992

    • Le Creuset français – histoire de l’immigration XIXème-XXème siècle, Gérard Noiriel, Seuil, 01/1992

    • Qu’est-ce que l’histoire contemporaine ?, Gérard Noiriel, Hachette éducation, 07/1996

    • Construction des nationalités et immigration dans la France, Eric Guichard, Gérard Noiriel, Rue d’Ulm Eds, 12/1997

    • Réfugiés et sans-papiers – La République face au droit d’asile XIXème siècle – XXème siècle, Gérard Noiriel, Hachette Pluriel Référence, 09/1998

    • Sur la crise de l’histoire, Gérard Noiriel, Belin, 10/1998

    • Les origines républicaines de Vichy, Gérard Noiriel, Hachette Littérature, 11/1999

    • Etat, nation et immigration – Vers une histoire du pouvoir, Gérard Noiriel, Belin, 03/2000

    • Ouvriers dans la société française, Gérard Noiriel, Seuil, 12/2002

    • Penser avec, penser contre, Gérard Noiriel, Belin, 03/2003

    • Atlas historique de l’immigration en France – exclusion, intégration…, Gérard Noiriel, Autrement, 01/2004

    • La France hostile – Histoire sociale de la xénophobie 1870-1918, Laurent Dornel, Gérard Noiriel, Hachette Littérature, 02/2004

    • Les relations de pouvoir, Gérard Noiriel, Belin, 2000

    • Incriminer, Gérard Noiriel, Belin, 1995

    • La Tyrannie du national. Le droit d’asile en Europe : 1793-1993, Calmann-Lévy, 1991

     

    Articles

    • « L’immigration étrangère dans le monde rural pendant l’entre-deux guerres », Gérard Noiriel, Etre étranger à la campagne, Etudes rurales 135-136.1994, édition Ehess

    Amities 5993
    Amities 6000

    Abdelatif CHAOUITE, rédacteur en chef de la revue Ecarts d'identité et Gérard Noiriel
    Amities 6015



    Gérard NOIRIEL et Fethi , votre serviteur.
    Amities 5986


    http://noiriel.over-blog.com/

    http://www.adate.org/

    http://www.theatre-hexagone.eu/scene-nationale/index.php

    http://www.ecarts-identite.org/


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    Pélégri

    Auteur de romans, de pièces de théâtre, de poésie et d’un essai, Jean Pélégri est né en 1920 à Rovigo (auj. Bougara dans le département de Blida), comme Jules Roy, au sein d’une famille de propriétaires terriens installés en Algérie depuis 1841.
    Carte Michelin Rovigo

    A partir de 1942, après des études de philosophie à Alger, il fait les campagnes de Corse, de France et d’Allemagne comme engagé volontaire. Il enseigne les lettres en Corse, puis en Algérie à la veille de la guerre et enfin à Paris après l’indépendance.

    En 1963, Jean Pélégri figurait parmi les fondateurs de l’Union des Ecrivains algériens. Jusqu’au bout, avec Ma mère l’Algérie en 1989 ou Les Etés perdus en 1999, Jean Pélégri n’a cessé de célébrer sa Mitidja natale.

    Tiré de son livre homonyme publié en 1959 et tourné dans les tout derniers mois de la guerre d’Algérie, Les Oliviers de la justice de James Blue met en scène un pied noir de retour au pays, au chevet d’un père à l’agonie. Méditation sur le sort de l’Algérie coloniale, ce film dont il fut co-scénariste et comédien lui permet de ressusciter l’image de son père et son rêve algérien.

    Jean Pélégri, qui fut également comédien dans Pickpocket de Robert Bresson ou encore Thérèse d’Alain Cavalier, s’est éteint le 24 septembre 2003.

    « Les mots de l’amitié »
    17-5-1955

    Combien d’heures, combien de jours,
    à contempler la mer, les vignes et le soleil ;
    à écouter chanter les oiseaux dans la chaleur de l’été.
    Mon œil me créait des paradis artificiels, des après-midi païennes, d’où je revenais hagard, stupéfait
    et où je retournais le lendemain, malgré moi, comme à une drague…
    Combien d’heures, combien de jours, j’ai pu passer à essayer d’oublier mon âme… vainement…
    Jusqu’au jour où j’ai découvert que la nature était (vide)… marquée du signe de la faute…
    que seul l’homme libre, réconcilié avec lui-même et les siens pouvait l’innocenter et lui redonner sa beauté de paradis terrestre.
    Celui qui n’a jamais entendu de flûte… ne connaîtra jamais l’atmosphère de ma plaine.
    Seule la musique pourrait raconter mon histoire.



    Bibliographie

    L’Embarquement du lundi
    , Paris, Gallimard, N.R.F., 1952.



    Les Oliviers de la Justice, Paris, Gallimard, 1959.



    Le Maboul, Paris, Gallimard, 1963.



    L’Homme-caillou, Paris, Benanteur, 1965.



    Les Monuments du déluge, Paris, Christian Bourgois, 1967.



    Slimane (pièce en quatre actes), Paris, Christian Bourgois, 1968.



    L’Homme mangé par la ville (dramatique), France-Culture, 1970.



    Le Cheval dans la ville, Paris, Gallimard, 1972.



    Le Maître du Tambour (pièce), Théâtre Jean Vilar, Suresnes 1974).



    Ma mère l’Algérie, Alger, Éditions Laphonic, 1989 / Paris, Actes Sud, 1990.

    Les Étés perdus, Paris, Le Seuil, 1999.S
       




    Au sujet de CAMUS.

    Jean PELEGRI évoque la vision de l'Algérie par CAMUS en expliquant que celui-ci n'a "connu que l'endroit" et non l'envers de Tisapa et de l'Algérie, "ce n'est qu'une littérature du littoral".


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    Pensée:

     Les hommes sont comme... les pruneaux.
     Tu les suces le matin et ils te font chier toute la journée


    Les 4 miracles de la femme:
    - Elle peut mouiller sans toucher d'eau
     - Elle peut saigner sans se blesser
    - Elle peut donner du lait sans manger d'herbe
    - Mais surtout, elle peut casser les couilles sans y toucher

    Un petit garçon de cinq ans et sa mère vont au Mc Donald's.
    Le petit garçon regarde la caissière et lui dit :
     Suce ma quéquette, j'ai une grande bite.
     La caissière embarrassée regarde la mère du petit garçon.
     Le p'tit remets ça :
     Suce ma quéquette, j'ai une grande bite.
     Mais cette fois-ci la mère du garçon intervient...
     Enlève ton bonbon de la bouche quand tu parles !!
     Le petit garçon :
     Six Mc Nuggets et une grande frite.


    Un homme et sa femme s'affairent dans le jardin derrière la maison.
    Le mari dit à sa femme :
    - OUAH .... Ton derrière est aussi large que le barbecue !!!
    La femme ignore la remarque désobligeante.
    Le soir venu, le couple est au lit et l'homme commence à se coller à sa femme.
     Elle le repousse et lui dit calmement :
    - Si tu penses que je vais faire chauffer le barbecue juste pour une si petite saucisse, tu te trompes !!!

    4 h du matin... Yvan rentre au domicile conjugal un peu torché...
     - Putain, elle ne va pas encore être contente, je vais déjà me faire un jus de citron pour masquer l'odeur d'alcool...
     Le matin, Sonia l'engueule :
     - t'as encore bu comme un trou hier !, t'es rentré complètement naze !
     - Mais euh.... non, comment peux-tu dire ça ?
     - Le canari, écrasé dans le presse-citron, il s'est suicidé ???

    Après les capotes aux arômes fraise, banane, chocolat, etc...
    Il y a maintenant des capotes arôme mayonnaise:... Pour baiser les thons.

    Pourquoi les femmes préfèrent-elles le sexe au bowling ?
    - Parce que les boules sont plus petites, et qu'il n'y a pas besoin de changer de chaussures.





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  • Guerre d’Algérie. La déchirure’. France 2 Dimanche 11 mars 2012 à 20h 35
    Le 18 mars, cela fera un demi-siècle que les accords d’Evian, marquant le cessez-le-feu en Algérie, ont été signés. L’historien Benjamin Stora signe, avec le réalisateur Gabriel Le Bomin, un exceptionnel documentaire sur des « événements » dont il a fallu près de quatre décennies pour qu’ils soient qualifiés de « guerre » . Diffusé en deux parties dimanche 11 mars sur France 2 (avant de sortir en DVD en avril), ce film donne, par son souci de justesse et d’équilibre, un sens, un vrai, à l’expression invoquée si souvent à tort et à travers, « le Devoir de mémoire ».



    La bataille d'Alger. Arte lundi, 12 mars à 20h35

    (La battaglia di Algeri)
    Film de Gillo Pontecorvo (Italie/Algérie, 1965,1h56mn)
    Scénario : Franco Solinas, d’après un livre de Yacef Saadi
    Avec : Brahim Haggiag (Ali la Pointe), Jean Martin (le colonel Mathieu), Yacef Saadi (El-Hadi Jaffar), Samia Kerbash (Fatiha), Fusia El Kader (Hassiba), Ugo Paletti (le capitaine), Mohamed Ben Kassem (Omar)
    Image : Marcello Gatti, Musique : Ennio Morricone, Gillo Pontecorvo, Production : Antonio Musu, Yacef Saadi


    Une reconstitution spectaculaire des luttes qui opposèrent le FLN à l'armée française, tournée trois ans après la fin de la guerre d'Algérie. Un film interdit à l'époque en France et censuré jusqu'en 2003...


    "Algérie, notre histoire. 'Arte mardi, 13 mars 2012 à 20:35

    Avec l'historien Benjamin Stora, qui a grandi à Constantine, le réalisateur, Jean-Michel Meurice, appelé en Algérie de 1960 à 1962, confronte l'histoire de la guerre à la subjectivité de sa mémoire.

     

    Réalisateur: Jean-Michel Meurice, Benjamin Stora




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  • Dictionnaire amoureux de l'islam


    Depuis ce jour noir du 11 septembre 2001,l'islam a été mis à l'index planétairement et les musulmans tenus de justifier de leur bonne foi.En Occident,l'islam inspire,suspicion et souvent incomprhénsion,en particulier dans un pays comme la France où il est la deuxième religion du pays.

     Dans ce livre,Malek CHEBEL aborde avec la plus grand liberté l'ensemble des questions même difficiles qui ont trait à l'islam.

    Quelques extraits du livre que je suis en train de lire,et il suffit d'ouvrir la première page pour ne plus s'arrêter ...

    "Le Coran cite Adam dans treize sourates et au moins cinquante versets, mais il n’évoque Eve que dans un seul verset, et encore sans la nommer. Le saviez-vous ?

    Le Coran va jusqu’à confirmer la pureté de Marie, mère de Jésus (III, 42) et à demi-mot, la naissance virginale du messie chrétien. L’ignoriez-vous ?

    Autres « colles » : Ayatollah, littéralement Ayat Ullah, signifie la Manifestation d’Allah, le Signe de Dieu. On s’en doutait un peu à écouter les prêches des imans.
    Mais pourquoi donc le bakchich est-il de retour ?

    Avec la manie des Occidentaux à rédiger des guides de plus en plus détaillés sur les sites à visiter en priorité, les jeunes rechignent à exercer le métier de guide, et ils ont maintenant plus besoin des touristes que les touristes n’ont besoin d’eux. Mais les touristes sont des croyants, et il leur faut donner leur obole à la grande Eglise du Voyage. Auriez-vous de la chance ? Feriez-vous une récolte exceptionnelle ? On vous fera remarquer : « C’est Dieu qui a fait fructifier ton bien » - baraka Allahu rizquka. D’où le terme de baraka.

    Au fil des pages, glanons encore quelques fleurs, quelques chardons.

    La charia , dont on parle à tort et à travers ces temps-ci, vient tout simplement du verbe chara’a, (prescrire), et se compose des textes canoniques, essentiellement le Coran et les hadiths, c’est-à-dire les faits et gestes du Prophète et, a fortiori, des paroles ou les commentaires qu’il aurait émis au sujet de tel ou tel événement de la vie courante, ses interprétations du Coran, ses interrogations ou encore ses décisions en matière de justice- ce qui ne facilite pas la jurisprudence.

    Le chi’isme, qui occupe le devant de l’actualité irakienne, dérive directement de chi’a , qui veut dire « clan ». On appelle chi’ite le musulman qui a choisi de suivre le mouvement impulsé par l’imam Ali, à la fois cousin et gendre du Prophète, littéralement divinisé après son assassinat en 661.

    Rodrigue, quel cœur avais-tu donc ? Notre héros national-cornélien, en réalité, avait obtenu son titre de Cid , qui vient de l’arabe sidi ou sayyid, en se mettant au service des sultans musulmans.

    L’empire du Calife, qui valait mille rois, à la fois pape et empereur, se divise en trois : Dar al-islam, la Demeure de l’Islam, Dar as-sulh, la Demeure de la négociation et de la paix, Dar al-harb, la Demeure de la guerre. C’est là que se déploient, selon notre auteur, les kamikazes, les idéologues doctrinaires, les pousse-au-crime qui forment soldats et terroristes.

    M. Chabel aurait peut-être pu préciser que dans l’un de ses discours après le 11 septembre, Ben Laden a revendiqué l’Andalousie (Balad al-Andalus) comme faisant partie de la Maison de l’Islam, signifiant par là qu’une fois conquis par l’Islam, un territoire converti ne pouvait jamais être abandonné. Et l’Andalousie est la seule dans ce cas.

    Le terme harem, cela va sans dire, mais cela vaut mieux en le disant, signifie interdit (haram) ; il désigne l’endroit où ne peuvent entrer les mâles étrangers à la famille, l’équivalent du gynécée de la Grèce antique.

    Tout un article est consacré aux mignons et autres hermaphrodites. Leur statut est inférieur à celui de la femme, lequel est inférieur à celui de l’enfant, qui est inférieur à celui de l’homme. Les mignons se distinguent par le duvet qui couvre leur visage, un duvet soyeux « qui n’a pas encore viré au bleu », comme le chante Abu Nuwas, le grand poète libertin du VIIIe siècle, auprès duquel notre Casanova fait pâle figure. Paradoxe : l’homosexualité est condamnée par les textes sacrés, et l’interdit touche aussi bien le consentement mutuel entre adultes que la pédophilie. Comme quoi les interdits sont faits pour être transgressés.

    L’excision qui n’est pas une pratique islamique, se perpétue pourtant dans nombre de pays musulmans, malgré les consignes donnés par les textes officiels.

    Les eunuques étaient encore très convoités dans tout le monde musulman « il n’y a pas si longtemps », assure M. Chebel. Ils étaient « le fléau du vice et la colonne de la fidélité »( Montesquieu). « Jamais, insiste l’auteur, le caractère scandaleux, ni même l’idée que cela le fût, n’effleura l’esprit de ces hommes-là condamnés à châtrer leurs frères de plus simple condition pour réaliser leur rêve de puissance. Jamais ». M. Chebel a la bonté de ne pas nous rappeler ce qu’il en était dans le monde chrétien.

    Bien sûr, l’article consacré au voile sera lu avec attention. Le hidjeb, indique l’auteur, est recommandé par le Coran dans deux verset coraniques XXIV, 31 ; XXXIII, 59) qui instituent l’usage du voile chez la femme. « En réalité, ajoute-t-il aussitôt, le texte laisse libre le fidèle de faire son interprétation [...] La recommandation est donc laissée à l’appréciation soit de l’imam , soit du père et parfois même du groupe ». La casuistique des jésuites au temps de Pascal n’était pas moins subtile....

    Quand on vous adresse un Salam Alaïkum, la Paix soit sur vous, sachez que le « vous » s’adresse autant au fidèle musulman qu’à ses anges gardiens - qui accompagnent tout un chacun en islam..


                                                                             Bonne lecture ...

    Né en 1953 à Skikda en Algérie, Malek Chebel fait ses études primaires et secondaires en arabe puis obtient son baccalauréat philosophie et lettres et entre jusqu'en 1977 à l'Université Aïn El-Bey de Constantine. En 1980, il obtient un premier doctorat en psychopathologie clinique et psychanalyse à Paris VII, Centre Censier. Puis en 1982, Malek Chebel obtient son doctorat d'anthropologie et d'histoire des religions à Jussieu, et en 1984 son doctorat de sciences politiques de l'IEP de Paris. En 1995, il est habilité à la direction de recherche à la Sorbonne. Il a exercé dans des universités en France (la Sorbonne, Paris IV), au Maroc, en Tunisie, aux Etats-Unis, en Belgique...

    Il est marié et il a trois enfants.

    Malek Chebel à pris des positions fortes sur un Islam moderne quand il parle dans différentes entrevues réalisées pour la presse du voile qui est un sujet "secondaire" ou du besoin de traiter les problèmes entre les hommes par les hommes eux mêmes et non par Dieu.

         
        

    BIBLIOGRAPHIE

    2011 : Les Enfants d'Abraham. Un chrétien, un juif et un musulman dialoguent, avec Alain de La Morandais, Haïm Korsia, Presses de la Renaissance
    2011 : Les grandes figures de l'Islam, Librairie Académique Perrin
    2009 : Dictionnaire encyclopédique du Coran, Fayard
    2009 : Coran (nouvelle traduction), Fayard
    2009 : Sagesses d'Islam, Éd. First
    2008 : Anthologie du vin et de l'ivresse en Islam, Pauvert
    2008 : L'Islam pour les Nuls, avec Malcolm Clark,
    2007 : Ouvrage collectif Prières d'Islam. Ce que les hommes disent aux Dieux, Éd. du Seuil, p. 209-272
    2007 : L'esclavage en terre d'islam Fayard
    2007 : Treize contes du Coran et de l'Islam, Fayard
    2007 : L'Islam expliqué, Perrin

    1999 : Le traité du raffinement, Editions Payot
    1997 : Les symboles de l'Islam, Editions Assouline, 2e édition 1999
    1996 : Psychanalyse des "Milles et Une Nuits", Editions Payot, 2e édition 2002 (?)
    1995 : Encyclopédie de l'amour en Islam. Erotisme, beauté et sexualité dans le monde arabe en Perse et en Turquie, Editions Payot, 2e édition 1997
    1995 : Dictionnaire des symboles musulmans, Editions Albin Michel, 2e édition 2003
    1992 : Histoire de la circoncision des origines à nos jours, Editions Balland, 2e édition 1995

    1988 : L'Esprit de sérail, mythes et réalité sexuelle au Maghreb, Editions Payot, 2e édition 1995
    1986 : Le livre des séductions suivi de Dix Aphorismes sur l'amour, Editions Payot, 2e édition 1996
    1986 : La formation de l'identité politique, Editions Payot, 2e édition 1997
    1984 : Du corps en Islam, Editions PUF, coll. Quadrige, 2e édition 1999



                                   

     


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