• En 1975, j'ai eu la chance de voir "Gatsby le Magnifique", avec Robert REDFORD et Mia Farrow et réalisé par Jack CLAYTON, à la maison de la culture de Batna( Algérie).
    film gatsby le magnifique 1974

    Aujourd'hui, à 19h30 au cinéma le Club de Grenoble,  je serai aux premiers rangs pour voir un autre "Gatsby le Magnifique", avec Léonardo Di Caprio et Carey MULLIGAN  et réalisé par Baz LUHRMANN
     .
    Gatsby
     

    "Printemps 1922. L'époque est propice au relâchement des mœurs, à l'essor du jazz et à l'enrichissement des contrebandiers d'alcool… Apprenti écrivain, Nick Carraway quitte la région du Middle-West pour s'installer à New York. Voulant sa part du rêve américain, il vit désormais entouré d'un mystérieux millionnaire, Jay Gatsby, qui s'étourdit en fêtes mondaines, et de sa cousine Daisy et de son mari volage, Tom Buchanan, issu de sang noble. C'est ainsi que Nick se retrouve au cœur du monde fascinant des milliardaires, de leurs illusions, de leurs amours et de leurs mensonges. Témoin privilégié de son temps, il se met à écrire une histoire où se mêlent des amours impossibles, des rêves d'absolu et des tragédies ravageuses et, chemin faisant, nous tend un miroir où se reflètent notre époque moderne et ses combats."

     


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  • Hier après midi, au cinéma le Mélies, j'ai eu l'immense plaisir d'assister au premier film saoudien réalisé par une femme: Haïfaa Al Mansour. Réalisatrice de 38 ans, diplômée de l'université américaine du Caire et de l'université de Sydney, a dû prendre des risques pour tourner à Ryad, communiquant parfois par talkie-walkie avec son équipe.

     

    "Wajda" une petite fille rebelle rêvant d'une bicyclette dans le royaume où les femmes sont privées de droits..

    Le film est réalisé par la première cinéaste saoudienne, Haifaa Al Mansour, et entièrement tourné en Arabie saoudite, pays où les cinémas sont interdits.

    Avec ses baskets, son voile mal ajusté et son abaya dévoilant son jean, Wajda tente d'échapper au carcan des traditions et au strict règlement de son école de filles, régie comme une prison.

    Ce film émouvant évoque également la condition des Saoudiens des classes peu favorisées, à travers la mère de Wajda, qui doit faire face aux tracasseries d'un chauffeur étranger pour pouvoir aller travailler, l'Arabie étant le seul pays où les femmes n'ont pas le droit de conduire.

    Incapable d'avoir d'autres enfants, elle doit accepter en silence la décision de son mari, sous la pression de sa famille, de prendre une deuxième épouse pour avoir un fils.

     

     

     

    Et ce soir, j’aurai le privilège d’assister en avant-première au film « Syngué Sabour » (Pierre de patience) film adapté du roman du même nom de l’écrivain et réalisateur  afghan  Atiq Rahimi qui sera présent à la projection. 

    "Au pied des montagnes de Kaboul, un héros de guerre gît dans le coma ; sa jeune femme à son chevet prie pour le ramener à la vie. La guerre fratricide déchire la ville ; les combattants sont à leur porte. La femme doit fuir avec ses deux enfants, abandonner son mari et se réfugier à l'autre bout de la ville, dans une maison close tenue par sa tante. De retour auprès de son époux, elle est forcée à l'amour par un jeune combattant. Contre toute attente, elle se révèle, prend conscience de son corps, libère sa parole pour confier à son mari ses souvenirs, ses désirs les plus intimes... Jusqu'à ses secrets inavouables. L'homme gisant devient alors, malgré lui, sa "syngué sabour", sa pierre de patience - cette pierre magique que l'on pose devant soi pour lui souffler tous ses secrets, ses malheurs, ses souffrances... Jusqu'à ce qu'elle éclate ! "

     

     


     



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  • À l’heure où vous lirez  cet article ; je serai au cinéma Le Club de Grenoble  pour voir en avant-première le film « Rengaine » de Rachid DJAÏDANI.

    "Paris, aujourd'hui. Dorcy, jeune noir chrétien veut épouser Sabrina, une jeune Maghrébine. Cela serait si simple si Sabrina n'avait pas quarante frères et si ce mariage plein d'insouciance ne venait cristalliser un tabou encore bien ancré dans les mentalités de ces deux communautés : pas de mariage entre noirs et Arabes. Slimane le grand frère, gardien des traditions, va s'opposer par tous les moyens à cette union"

    Distribution: Slimane Dazi, Sabrina Hamida, Stéphane Soo Mongo, Nina Morato, Hakim Ammar Boudjelal, Mourad Hocine, Matisse Tiby, Jude Camilus


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  • J. Edgar de Clint Eastowwod, un très beau film que j'ai pu voir en cette fin de journée dominicale. 

    - Distribution: Leonardo DiCaprio, Naomi Watts, Armie Hammer, Josh Lucas, Judi Dench, Josh Hamilton, Geoffrey Pierson, Cheryl Lawson

    J. Edgar Hoover fut l'une des figures les plus puissantes, les plus controversées et les plus énigmatiques du XXe siècle. Chef du FBI redouté par tous, même par les présidents en place, il fut l'incarnation du maintien de la loi en Amérique pendant près de cinquante ans. Mais, s'il ppouvait se montrer féroce en public, il préservait farouchement sa vie privée : son amour sans bornes pour sa mère qui nourissait pour lui de grandes ambitions, et sa relation avec son bras droit, Clyde Tolson.

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  • A la manière du «Buena Vista Social Club» qui avait offert une seconde jeunesse aux gloires oubliées de Cuba, le film El Gusto, qui sort ce mercredi 11 janvier en France, part sur les traces des papys du chaâbi, une musique née dans le mythique quartier de La Casbah à Alger.

    Le chaâbi, apparu dans les années 1920, mêle la musique arabo-judéo-andalouse, la tradition de la poésie orale et les rythmes berbères. Il a battu son plein dans les années 1940-1950, dans la Basse Casbah, autour de la grande synagogue, à Bab El Oued, au port, où se côtoyaient Arabes, Juifs, Kabyles, Maltais, Espagnols, Italiens... «Quand on parle du chaâbi, c’est la musique d’Alger, et surtout de La Casbah», insiste Ahmed Bernaoui, chanteur et joueur de mandole - l’instrument roi du genre -, l’un de ces anciens élèves de la classe de chaâbi créée et dirigée par El Anka au Conservatoire d’Alger de 1952 à 1957, retrouvés pour les besoins de ce film documentaire qui leur rend hommage.

    Réalisé par Safinez Bousbia, une jeune Algérienne de 30 ans, El Gusto (mot d’origine espagnole intégré dans le dialecte algérois, signifiant passion, goût, plaisir) est l’aboutissement d’un long chemin. En 2003, elle rencontre fortuitement le marchand d’une échoppe, dans La Casbah, qui lui raconte sa jeunesse et cette classe de chaâbi dont il faisait alors partie. Touchée, elle décide de retrouver les anciens élèves de cette classe dispersés par la guerre d’indépendance et le rapatriement : deux ans de recherche, puis deux ans de tournage ont été nécessaires à cette femme qui se découvre cinéaste.

    Un CD, El Gusto (Remarks Record/Warner Music) a été publié au début du mois et deux concerts, les 9 et 10 janvier à Paris, ont accompagné la sortie du long métrage. Ils ont réuni une bonne partie des musiciens du film : Rachid Berkani, Liamine Haïmoune, le comédien Robert Castel, fils du violoniste Lili Labassi... D’autres n'ont pas été de la fête : depuis le tournage en 2006 et 2007, quatre sont morts et deux tombés gravement malades.    



    "El Gusto" : les spectres d'une autre Algérie

    La documentariste irlandaise d'origine algérienne, Safinez Bousbia, n'est pas pour rien dans l'existence d'El Gusto. Cet orchestre de musique arabo-judéo-andalouse, qui réunit des musiciens d'Alger et d'autres issus de la diaspora "pied noir", est né de la rencontre entre la réalisatrice et un commerçant de la casbah d'Alger, Mohamed El Ferkioui. En conversant avec lui, Safinez Bousbia a découvert qu'il était musicien, accordéoniste, et qu'il avait fait partie, il y a un demi-siècle de cela, de l'élite de la musique chaabi, genre populaire à Alger, aussi bien chez les musulmans que chez les juifs.

    Mettant ses pas dans ceux de Wim Wenders (qui partit à la recherche des vieilles gloires de la musique cubaine pour son Buena Vista Social Club), Safinez Bousbia a retrouvé les survivants de cet âge d'or du chaabi, a recueilli leur parole et les a poussés à reprendre du service.

    Elle n'a pas arrêté sa quête aux portes d'Alger. En France, elle a retrouvé les musciens qui avaient quité l'Algérie à l'indépendance. Loin de leur terre natale, ils ont perpétué et transformé le chaabi. El Gusto, le film, se termine sur leurs retrouvailles.

    L'histoire est belle, sans doute plus que le film lui-même, un peu appliqué. Par moments, les souvenirs déchirants de la guerre ressurgissent, quand un musicien explique comment il est resté invalide après avoir été torturé par les troupes françaises, quand un autre évoque Ali La Pointe, le proxénète devenu combattant du FLN (le chaabi était aussi la musique des bordels algérois).

    Ces spectres restent en lisière d'un film qui vise d'abord l'optimisme et permet au moins de rencontrer une série de figures extraordinaires qui rappellent que l'Algérie n'a pas été seulement un champ de bataille.


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