• dilem nesma

    Un groupe de 300 extrémistes  se sont réunis devant le siège de la chaîne de télévision tunisienne Nessma. Ils ont alors tenté d'incendier ses locaux, avant de menacer de tuer ses journalistes.

    20111017


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  • le-piege-d-alexandre-dereims,M59637[1]
     
    Pour les candidats à l’exil de l’Afrique subsaharienne, la riche Libye de Kadhafi était un pot de miel : la promesse de bons salaires ; une porte entrouverte sur l’Europe. Un piège, en réalité, comme le montre la remarquable enquête d’Alexandre Dereims (auteur du primé Han, le prix de la liberté, sur les réfugiés nord-coréens) que France 5 diffuse ce soir à 20h35. Une fois entrés, certains migrants étaient jetés dans des geôles, torturés et rançonnés – un business kadhafiste à grande échelle. D’autres prenaient bien la mer, mais dans des rafiots contrôlés par les garde-côtes du « Guide » – qui par ailleurs obtenait de l’Europe, cerise sur le loukoum, un milliard d’euros par an pour contenir les vagues migratoires…

    Au-delà des manipulations tous azimuts de Kadhafi, Dereims montre ces migrants, qu’il a accompagnés dans leur odyssée infernale pendant quatre-vingt-dix jours, sous une lumière inédite. A Agadez, au Niger, alors qu’on s’attend à des filières clandestines, on découvre une organisation solide avec pignon sur rue, un peu comme une structure touristique. Les « aventuriers », comme se nomment les migrants, font vivre toute la ville – police, douane et mairie rackettant au passage. A Dirkou ou ailleurs, certains, désormais fauchés, tentent de se refaire un pécule en trimant telles des mules. Ceci durant des mois, voire des années. C’est le plus frappant : la plupart d’entre eux sont engagés dans une errance sans fin, d’un pays à l’autre, d’un squat à une prison, sans parfois même la possibilité de retourner chez eux. « Il faut forcer le destin, disent-ils pourtant. Tu ne peux pas t’asseoir et attendre que le bonheur te trouve ! »
     
    In Télérama"
     
    Le piège" France5; le mardi 27 septembre 2011 à 20h40
     
     
     
     
     
     

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  • « Pays pathétique », « bloc monolithique », « deux cents têtes » qui font la pluie et le beau temps, « peuple tué, qui n'a pas plus de ressort »… Les propos précédents ne concernent pas la Somalie, le Zimbabwe ou un autre pays déglingué de l'Afrique mais plutôt l'Algérie de Bouteflika.

    Et ceux qui font ce constat aussi effrayant que pessimiste ne sont pas de simples quidams mais des diplomates chevronnés. C'était le 31 août, 1 et 2 septembre derniers à Paris lors de la XIXe Conférence des ambassadeurs de France.

    Rendez-vous de la diplomatie qui réunit l'ensemble des 181 chefs de mission diplomatique français et les responsables de l'administration centrale du ministère des Affaires étrangères et européennes, le grand raout est l'occasion pour les journalistes de discuter avec les diplomates français installés aux quatre coins du monde.

    A la condition que les propos soient « off », c'est-à-dire que la source ne doit en aucun cas être citée.

    Sont donc présents à cette conférence, les ambassadeurs de France accrédités en Afrique du Nord. Au tour de petits fours et d'une coupe de champagne, les langues se délient.

    Dans un compte rendu publié par l'hebdomadaire Valeurs actuelles (8 septembre), on apprend comment les diplomates peuvent fondre l'armure, se délivrer de l'obligation de réserve et se lâcher.

    « C'est un mastodonte qui va nous gêner »

    Et sur l'Algérie, leurs propos sont cruels, sans concession. L'Algérie est vue comme « un pays pathétique ». Un « bloc monolithique » qui « ne comprend rien, il est dépassé ». Le régime évolue avec « deux cents têtes » qui font la pluie et le beau temps, « les autorités continuent à contresens ». Les Algériens sont épuisés, cassés.

    « Cela fait de la peine de voir ce peuple tué, qui n'a plus de ressort. »

    Alors que la Tunisie s'est débarrassée de 23 ans de dictature de Ben Ali, que l'Egypte à enterré celle de Moubarak, que le Maroc a engagé de profondes réformes politiques en réformant la Constitution, que la Libye a dégagé le tyran Kadhafi, l'Algérie reste en marge des grandes mutations que connaît l'Afrique du Nord. Constat des diplomates :

    « C'est un mastodonte qui va nous gêner. »

    « Un pays plus riche que jamais » mais un « peuple malheureux »

    Evidemment, ces constations tranchent radicalement avec le discours convenu, compassé que tiennent publiquement diplomates et responsables français sur l'Algérie.

    Bien sûr, loin des caméras et des micros, les dirigeants français, de gauche comme de droite, nourrissent une vision très critique à l'égard du pouvoir algérien, désespèrent de la situation économique et redoutent que les responsables ne soient pas en mesure de maitriser une éventuelle explosion qui menace le pays.

    Les propos rappellent étrangement l'analyse faite en février 2008 par l'ambassadeur US à Alger, Robert S. Ford. Dans un câble classé secret, le diplomate, aujourd'hui en poste en Syrie, décrivait l'Algérie comme un « pays plus riche que jamais », mais « à la dérive » que les Algériens sont un « peuple malheureux », que le DRS, les services de renseignements, sont « paranoïaques ».

    La Tunisie, un pays qui « tourne »

    Si les diplomates français se montrent pessimistes à l'égard de l'Algérie, leurs analyses de la situation en Tunisie et un degré moins au Maroc sont nettement plus positives.

    En Tunisie comme en Egypte, écrit le journaliste de Valeurs actuelles, « le pays tourne, l'administration et les institutions fonctionnent ». La menace islamiste ? Ils ne constituent pas une force capable de réaliser un raz-de-marée lors des élections du 23 octobre. A peine 25% de l'électorat.

    « Les islamistes sont un mouvement divisé et composite. Ils n'ont pas de modèle politique. Ils ne veulent pas le pouvoir. »

    Alors que le gouvernement français a été fortement chahuté en janvier 2011 peu après la chute de Ben Ali, les rapports entre Tunis et Paris se normalisent. Et le business redémarre.

    Le pays a bénéficié d'une aide de 350 millions d'euros, le nombre de visas accordés aux Tunisiens est porté à 90 000 et les investissements directs de la France sont de 1,3 milliard d'euros. Un climat d'affaires favorable aux 1 270 entreprises françaises actives en Tunisie.

    Le Maroc ? « Si cela ne tenait qu'à Mohammed VI… »

    L'analyse des diplomates sur la situation au Maroc est légèrement plus nuancée. A l'instar des autres pays du Maghreb, le royaume n'a pas été épargné par la contestation sociale, portée dans la rue essentiellement pour le Mouvement du 20 février.

    A défaut d'être un handicap pour le Palais, ce mouvement a été plutôt un atout. Propos de diplomates :

    « Le souverain a trouvé avec ce mouvement l'outil qui lui a permis de balayer des obstacles qui le gênaient pour appliquer les réformes promises depuis des années. »

    La Constitution proposée par Mohammed VI et adoptée par référendum en juillet 2011 est « bonne » « mais les partis ne semblent pas prêts à entrer dans le jeu ».

    Le roi Mohammed VI voudrait accélérer les changements, mais il est freiné.

    « La vitesse du changement n'est pas garantie. Si cela ne tenait qu'au roi, il irait plus loin et plus vite. »


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  • hic sarko

    Plantu sarko


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  • dilem kad4

    hic kad1

    hic ka l


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