• Lectures d'ici venues d'ailleurs...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    "La littérature française sera sauvée par les métèques".Tahar Benjalloun.

    Kateb Yacine considérait la langue française comme un « butin de guerre » .

     

     

    Syngué Sabour, pierre de patience ,Atiq Rahimi .Né le 26 février 1962 à Kaboul, Afghanistan, est un romancier et réalisateur de double nationalité française et afghane.                

    Prix  Goncourt 2008

     

    Syngué sabour [sége sabur] n.f. (du perse syngue " pierre ", et sabour " patiente "). Pierre de patience. Dans la mythologie perse, il s'agit d'une pierre magique que l'on pose devant soi pour déverser sur elle ses malheurs, ses souffrances, ses douleurs, ses misères... On lui confie tout ce que l'on n'ose pas révéler aux autres... Et la pierre écoute, absorbe comme une éponge tous les mots, tous les secrets jusqu'à ce qu'un beau jour elle éclate... Et ce jour-là on est délivré.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

        

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Roi de Kahel ,Tierno Monénembo (de son vrai nom Thierno Saïdou Diallo, né le 21 juillet 1947 à Porédaka en Guinée) est un écrivain guinéen francophone.

    Prix Renaudot 2008

     

    Au début des années 1880, Aimé Victor Olivier, que les Peuls appelleront Yémé et qui deviendra le vicomte de Sanderval, fonde le projet de conquérir à titre personnel le Fouta-Djalon et d'y faire passer une ligne de chemin de fer. On a presque tout oublié de lui aujourd'hui: il fut pourtant un précurseur de la colonisation de l'Afrique de l'Ouest et ses aventures faisaient le régal des gazettes de l'époque. Au cours de ses cinq voyages successifs, Sanderval parvient à gagner la confiance de l'almâmi, le chef suprême de ce royaume théocratique qu'était le pays peul, qui lui donne le plateau de Kahel et l'autorise à battre monnaie à son effigie. De ce personnage haut en couleur, Tierno Monénembo nous offre une foisonnante biographie romancée. L'épopée solitaire d'un homme, Olivier de Sanderval, qui voulut se tailler un royaume au nez et à la barbe de l'administration française... et des Anglais.

     

     

       

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ce que le jour doit à la nuit,Yasmina Khadra (arabe ياسمينة خضراء qui signifie « jasmin vert ») est le pseudonyme de l'écrivain Mohammed Moulessehoul, né le 10 janvier 1955 à Kenadsa dans la wilaya de Bechar dans le Sahara algérien. Ses œuvres ont été traduites en plus de trente langues.

    Prix France Télévisions 2008.

    « Mon oncle me disait ; « Si une femme t'aimait, et si tu avais la présence d' esprit de mesurer l'étendue de ce privilège, aucune divinité ne t'arriverait à la cheville. » Oran retenait son souffle en ce printemps 1962. La guerre engageait ses dernières folies. Je cherchais Emilie. J'avais peur pour elle. J'avais besoin d elle. Je l'aimais et je revenais le lui prouver. Je me sentais en mesure de braver les ouragans, les tonnerres, l ensemble des anathèmes et les misères du monde entier. » Yasmina Khadra nous offre ici un grand roman de l'Algérie coloniale (entre 1936 et 1962) une Algérie torrentielle, passionnée et douloureuse et éclaire d un nouveau jour, dans une langue splendide et avec la générosité qu'on lui connaît, la dislocation atroce de deux communautés amoureuses d'un même pays.


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'Africain ,Jean-Marie Gustave Le Clézio, né le 13 avril 1940 à Nice, est un écrivain franco-mauricien.

    Prix Nobel de Littérature 2008.

    " J'ai longtemps rêvé que ma mère était noire. Je m'étais inventé une histoire, un passé, pour fuir la réalité à mon retour d'Afrique, dans ce pays, dans cette ville où je ne connaissais personne, où j'étais devenu un étranger. Puis j'ai découvert, lorsque mon père, à l'âge de la retraite, est revenu vivre avec nous en France, que c'était lui l'Africain. Cela a été difficile à admettre. Il m'a fallu retourner en arrière, recommencer, essayer de comprendre. En souvenir de cela, j'ai écrit ce petit livre. "


               

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    « Grenoble dans le brouillard !Le saviez-vous? »

  • Commentaires

    1
    Samedi 29 Novembre 2008 à 20:20
    clementine
    J'aime beaucoup Tahar Ben Jelloun.. Je n'ai pas encore lu le nouveau Goncourt. J'attends. Je te souhaite bonne soirée clem
    2
    Dimanche 30 Novembre 2008 à 14:39
    andrée
    en classe, c'était une Espagnole première en Français ... il faut que je lise Yasmina Khadra. merci pour ces choix bon dimanche
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