• Bedos


    Guy Bedos, né le 15 juin 1934 à Alger est un humoriste, artiste de music-hall, acteur et scénariste français, pied-noir d'origine espagnole. Au music-hall, il interprète divers sketches d'auteurs différents, dont lui-même, et développe une satire politique régulièrement mise à jour. Si cette satire atteint surtout les politiques de droite, ses « amis » de gauche pâtissent également de ses réflexions acerbes. Il n'a jamais manifesté la moindre compassion pour ses compatriotes pieds noirs et se sent « tout de même plus proche d'Albert Camus que d'Enrico Macias ».

     

    Cinquante ans qu’il s’allonge sur les scènes de théâtre ou de music-hall. Elles sont plus propres que les divans de psychanalystes. N’en déplaise à Freud, c’est sa psychothérapie à lui.

    Il se lâche, balance, vocifère et purge, devant des salles combles qui rient et paient pour ça : « Je ne vais pas dépenser le double pour un type qui ne se marre même pas et qui n’applaudit jamais. » Il n’a jamais connu l’assagissement. Il attaque, pourfend.

    Et tout y passe. Sa mère, les femmes, les mômes, le monde dans tous ses états et tous les états du monde. Le sport, les religions, les engagements, la droite en tête et la gauche en berne.

    Pitre grave ou chimiste fou, Bedos écrit à l’acide, enrage et désespère. Tous les racismes le hérissent. Il passe au crible les défaites successives des socialistes divisés, les victoires de la bêtise arriviste et des leçons non retenues. Il fait scandale et des émules, énumère les peurs panique d’une actualité moins drôle que lui : maladies, terrorisme, ignorance, etc. Il provoque le mouvement, le réveil, la vigilance. Sketchs cultes, revue de presse, best of des best of, Guy Bedos se donne en spectacle en fauve acharné.

    Il rend hommage à ses maîtres, Vian ou Prévert qui l’incitèrent à écrire, Signoret, sa « grande soeur et son prof de Sciences Po ». Il sort les griffes partout ailleurs. Il en a ras-le-bol, Bedos. Il a tout dit sans radoter.

    Dernier coup de gueule. Dernier spectacle, premiers adieux, « Rideau ! » dit-il. Il promet d’arrêter là. Il va ouvrir les vannes, lancer les dernières salves et essayer chaque soir d’enfin mourir sur scène. Pour conjurer la mort en riant.
    Et si tout va bien, recommencer.

    "Rideau" ce soir samedi 14 janvier à 20h40 sur Paris Première

    « Château d'IfPositivons ! »

  • Commentaires

    1
    Samedi 14 Janvier 2012 à 09:16
    ZAZA
    J'adore cet artiste. Humour décapant mais tellement vrai. Bises et bonne journée
    2
    Samedi 14 Janvier 2012 à 12:21
    nicole !
    J'aime beaucoup ! si j'y pense je vais le regarder en + j'aime cette chaîne !!! bisous de nicole !
    3
    Dimanche 15 Janvier 2012 à 20:56
    J'aime cet artiste, j'aime les gens qui me font sourire et passer de bons moments. Merci
    4
    Lundi 16 Janvier 2012 à 05:52
    Bruno
    Je l'ai entendu dire en interview qu'il ne s'interdisait pas le droit de revenir sur scène quand même et c'est tant mieux. Bon lundi.
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