• L’ambassadeur de France à Batna

    Lors d’une séance de travail organisée avec les opérateurs économiques de la wilaya de Batna, l'ambassadeur de France à Alger, M. Xavier Driencourt, a plaidé l'intérêt que manifestent les entreprises françaises à investir en Algérie.


    Le diplomate a réaffirmé, à cette occasion, la volonté des entreprises françaises à apporter leur savoir-faire dans leurs projets en Algérie. Le diplomate français a évoqué, à cet effet, “la possibilité de créer à l'avenir, en Algérie, des unités de montage de voitures dans le cadre d'un partenariat entre investisseurs algériens et français”. Il a souligné, en substance, que cette activité pourrait venir en appoint à celles déjà  en cours, liées à la commercialisation  et à la formation dans le secteur automobile.

    L’ambassadeur a affirmé que l’effort actuellement déployé par l’Algérie en matière de développement des infrastructures de base, notamment le projet de l’autoroute Est-Ouest, encourage
    l’investissement dans ce domaine.  Le chef de la mission diplomatique française à Alger a fait part, à ce propos, de la volonté des investisseurs français à promouvoir une offre de prestations de qualité dans le domaine de l’industrie automobile, et pourquoi pas le montage de voitures françaises en Algérie à l’avenir.

    Sur une question relative au partenariat dans le domaine de l'hôtellerie, l'ambassadeur a affirmé qu’“il faut que l'Algérie fasse aussi un effort, il me semble, en matière touristique pour promouvoir la destination Algérie pour attirer les touristes étrangers. Je prends l'exemple suivant :
    si vous prenez, comme il nous arrive à nous tous, le métro à Paris, à partir du mois de mars, vous voyez de grandes affiches annonçant un séjour à Hammamet pour 300 euros, sur une autre un séjour à Marrakech pour 400 ou à 450 euros, mais pardonnez-moi de vous dire que je n'ai pas vu, jusqu’à ce jour, une seule affiche pour un séjour à Batna ou à Timgad pour 400 euros ou pour un prix différent. Je crois qu'il faut que l'Algérie fasse aussi un effort dans ce sens”. Et d'ajouter : “L'industrie hôtelière française est prête à travailler en partenariat avec l'Algérie, comme elle le fait avec le Maroc, la Tunisie, la Grèce ou d'autres pays. Il faut aussi que l'Algérie fasse des efforts de son côté, un effort pour attirer cette industrie hôtelière. Un problème tout bête, mais si vous arrivez au Maroc ou en Tunisie, vous avez un visa immédiatement à l'aéroport. Pour venir en Algérie, c'est beaucoup plus compliqué, ce sont des décisions qui relèvent de la souveraineté algérienne.”
    Concernant le volet de la formation de cadres algériens, l'intervenant a déclaré que l'ambassade de France à Alger a un programme de formation de cadres, d'enseignants algériens d'un montant financier de 3 à 4 millions d'euros. “C'est un programme important pour l'Algérie
    , dit-il, c'est un sujet préoccupant pour l'Algérie, mais effectivement pourquoi ne pas prolonger cette formation à d'autres Chambres de commerce et d'industrie”. L'interlocuteur a beaucoup insisté sur l'intérêt de jumeler la Chambre de commerce et d'industrie algérienne avec des Chambres de commerce et d'industrie françaises.  Pour sa part, le chef de la mission économique à l’ambassade de France à Alger a rappelé que la France est le premier investisseur étranger hors hydrocarbures en Algérie. Le nombre d'entreprises, filiales françaises, implantées en Algérie, selon ses dires, a atteint les 430 entreprises. “Depuis trois ou cinq ans, on assiste à une augmentation de la présence économique française, qui ne se traduit pas seulement par des chiffres d'emplois ou par des chiffres d'entreprises, mais beaucoup plus par des retombées en termes de formation et de transferts de savoir-faire”.  Pour illustrer ses propos, le chef de la mission économique a révélé que “les investissements français en Algérie, selon les chiffres de la Banque d'Algérie, représentent 3 milliards de dollars”.  Le même interlocuteur a ajouté que “ce sont les entreprises françaises qui contribuent le plus à la diversification de l'économie algérienne et les 430 entreprises filiales ont créé 3 000 emplois directs en Algérie, et si l’on inclut les emplois indirects, on est à près de 100 000 postes gérés par l’économie française en Algérie”.
    Source:Liberté

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 8 Octobre 2009 à 23:25
    Viviane
    Moi, j'aime bien Batna et Timgad!!!
    Je plaisante un peu!
    Il y a du "boulot"!!!
    Bisous
    Viviane
    2
    Jeudi 8 Octobre 2009 à 23:25
    Viviane
    Moi, j'aime bien Batna et Timgad!!!
    Je plaisante un peu!
    Il y a du "boulot"!!!
    Bisous
    Viviane
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