• Après trois défaites consécutives, Grégory Wimbée, le capitaine et gardien grenoblois, veut modifier la donne. La rencontre à aborder comme un match de coupe, c'est Toulouse aujourd'hui.

    En ce moment, Grenoble a un dilemme. Chaque match pour relancer la machine donne des sueurs froides en jetant un coup d'œil au pedigree du prochain adversaire. Après les défaites face à Lille (1-2) et Lorient (1-3), Grenoble s'était vu "offrir" une revanche à Marseille. Raté (1-4). Et désormais, la marche en avant est attendue face à... Toulouse. Tout aussi périlleux car avec une seule défaite en seize matchs de championnat, le TFC n'amuse personne, à part lui.

    L'armada du TFC

    Grégory Wimbée confirme : "Ils font une saison formidable, ce n'est pas le candidat idéal pour nous." Pour le gardien alpin, Toulouse possède à peu près tout ce qui peut effrayer : "De fortes individualités, un des meilleurs gardiens français (Carrasso), le meilleur buteur du championnat (Gignac, 19 buts) et une charnière centrale (Fofana-Cetto) très efficace."

    Assez pour rendre les Isérois très prudents, alors qu'un second souffle est activement <script type="text/javascript"> </script> recherché pour éviter une fin de saison des plus angoissantes. Premier objectif pour le doyen de la Ligue 1 : retrouver une humilité indispensable pour apercevoir le bout du tunnel.

    "On doit se sentir en danger"

    "Toutes les choses qui arrivent à Grenoble montrent que nous ne sommes pas assez concentrés. On s'est légèrement relâché alors qu'on sait pertinemment qu'on ne peut pas être à 99 % pour espérer quelque chose. On doit arrêter de penser qu'après une défaite, il y a un match derrière pour se rattraper. On doit se sentir en danger, vraiment. Retrouvons les valeurs qui nous ont permis de prendre des points : l'humilité, le don de soi, la détermination et la grinta..." Le minimum syndical avec lequel Grenoble devra s'avancer aujourd'hui face à une formation à la lutte pour la Ligue des Champions.

    Et pour cela, Wimbée mise sur l'inversement des rôles. Le match de coupe ? Toulouse, et pas Rennes. Comme pour cristalliser l'importance de la venue des Sudistes avant la demi-finale de coupe de France mardi.

    Une piqûre de rappel pour ceux qui perdraient de vue ce à quoi Grenoble pense depuis le début de la saison : le maintien. "Un bon résultat permettrait en plus d'aborder Rennes avec plus de confiance... Et puis il faut se mettre dans la tête que les autres équipes, derrière, ne vont pas nous attendre."

    Alors autant foncer tête baissée. "Comme un match de coupe finalement..."


    REPÈRES
    Feghouli dans l'axe ?

    Trop de buts encaissés sur coups de pied arrêtés ? Entraînement aménagé pour éviter de nouvelles mésaventures. Hier, une partie des Grenoblois a travaillé les corners, alors que l'autre moitié se testait dos au but.
    En l'absence de Batlles, suspendu, Feghouli pourrait passer au milieu, avec Romao.
    L'équipe probable : Wimbée (cap) - Regragui (ou Jemmali), Paillot, Cesar, Robin (ou Vitakic) - Grandin (ou Touré), Romao, Feghouli, Courtois - Moreira, Boya (ou Akrour).

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  • En s'imposant hier soir sur le score de 5-1 face à Briançon, Grenoble a remporté la 4ème manche décisive  de la Finale de la Ligue Magnus.

    Avec ce titre de Champion de France, les Isérois réalisent la saison parfaite après avoir enlevé le Match des Champions, la Coupe dela Ligue et la Coupe de France

    Il s'agit du 6ème titre de l'histoire du club Grenoblois


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  • Vainqueurs de la Ligue Magnus 2008-2009. Coupe de France
    Grenoble 6 - Dijon 1


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  • Pour la première fois dans l'histoire du Stade des Alpes, Grenoble a donc fait connaissance hier avec les supporters du PSG... Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les 350 policiers et gendarmes mobilisés ont eu fort à faire pour canaliser les centaines d'"ultras" du club parisien, dont une partie non-négligeable avait choisi de faire le voyage par voiture. Dès le début de l'après-midi, ce sont ces "indépendants" (par opposition aux supporters venus à bord de cinq autocars) qui, après avoir laissé leurs véhicules sur le parking de l'Esplanade, ont déboulé en ville. Surveillés par les unités de la BAC et de la Sûreté urbaine, plusieurs dizaines d'entre eux ont fait halte dans des bars de l'avenue Félix-Viallet, non loin d'un autre établissement fréquenté habituellement par des supporters grenoblois.

    Vers 15h 30, un premier incident s'est produit rue Félix-Poulat, dans l'hyper-centre, lorsqu'un jeune homme portant une écharpe aux couleurs du GF 38 a été attaqué par une vingtaine d'"ultras" parisiens, deux des agresseurs étant interpellés aux portes du <script type="text/javascript"> </script> stade dans la soirée (lire ci-dessous).

    Le deuxième incident s'est produit environ une heure avant le match lorsqu'un groupe d'une quarantaine de supporters parisiens armés de manches de pioche a mené une attaque commando contre les supporters grenoblois qui s'apprêtaient à entrer dans la tribune ouest, la tribune des Red Kaos. Plusieurs grenades lacrymogènes ont alors été tirées par les forces de l'ordre, qui sont parvenues à rétablir le calme. Plusieurs personnes ont été légèrement blessées dans l'affrontement, parmi lesquelles un jeune Grenoblois, victime d'une plaie à une oreille. Dans les minutes qui ont suivi, et alors que le calme était revenu, un mouvement de foule s'est soudain produit dans les files réservées à la fouille des supporters : les membres de la sécurité, appuyés par des gendarmes mobiles, ont alors passé un très mauvais moment, mais sont parvenus à serrer les rangs et à rétablir la situation.

    En fin de match, alors que les abords du stade retrouvaient le calme, l'évacuation du millier de supporters parisiens retenus pendant environ une heure dans leur tribune a donné des sueurs froides aux équipes de Jean-Claude Borel-Garin, le patron de la police, et à celles de Jean Mouton, directeur de la sécurité du stade : ulcérés, après une heure d'attente, d'être contraints de quitter les lieux par vagues, des "ultras" parisiens ont tenté de forcer un cordon de CRS : les policiers les ont repoussés par du gaz lacrymogène. Vers 22h 30, les cinq cars quittaient les lieux sous haute escorte et les "indépendants" remontaient à pied jusqu'en ville, aucun incident n'étant signalé vers 23h 30. Bilan de la soirée : six blessés léger et six interpellations (cinq supporters parisien et un jeune Grenoblois) pour violences diverses. Cinq personnes se trouvaient toujours en garde à vue au commissariat central à l'heure où nous mettions sous presse.

    Source:Dauphiné Libéré.


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