• Saisie de 250 tonnes de produits de consommation périmés durant les dix premiers jours du ramadan

     

    Les services de la répression des fraudes et contrôle de la qualité a saisi l’équivalent de 250 tonnes de produits de consommation périmés durant les dix premiers jours du ramadan, y compris de la viande impropre à la consommation ou qui n’avait pas présenté le cachet du médecin-vétérinaire. Les viandes saisies sont par ordre d’importance en quantité à la tête des produits saisis, s’ensuivent les produits laitiers, comme le yaourt, les fromages, dont beaucoup de marques sont arrivés à péremption sans que les commerçants ne daignent les jeter.

     

    Les mêmes services de la répression ont procéder à la fermeture et la mise sous scellés de 193 magasins et commerces aux motifs de non-respect des règles d’hygiène, non-conformité des produits aux normes exigés et infraction à la législation. Les sanctions ont varié entre la fermeture du commerce et une pénalité à payer auprès des impôts. 83 commerces ont été fermés au motif de non autorisation de vendre des sucreries de ramadan, tels que la zlabia, le kalbellouz et autres confiseries.

     

    Le président de la Fédération nationale pour la protection du consommateur, Hariz Zaki, attire l’attention sur les risques de l’absence d’une culture de consommation chez l’Algérie. Selon lui, nous assistons à une alimentation « à la va-vite », à des achats inappropriés, qui ne maîtrisent pas la balance entre les nécessités et les accessoires, consacrant largement une surabondance dans les achats, l’envie d’en avoir plus, mieux que les autres et « de marque ». En fait, « les Algériens mangent avec les yeux ! », selon Hariz Zaki. Il donne pour preuve les quantités énormes qui sont jetées au lever de chaque jour ou à la fin des repas.

    

    Le changement des moeurs alimentaires de Algériens entraîne chez l’Algérien un changement total du régime alimentaire, avec plus de graisse, moins d’eau, plus de boissons gazeuses et beaucoup de déséquilibre pour le métabolisme, de surcroît rester longtemps sans manger puis commencer à ingurgiter des quantités énormes d’aliments d’un seul coup relève d’une culture alimentaire encore à l’état primaire, mais dangereuse et aux conséquences désastreuses pour la santé.

    

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  • Au moins 10 harraga algériens ont disparu, depuis des jours, au large de Tabarca, une île située au sud-est d’Alicante (Espagne).

     

     

    L’embarcation de fortune à bord de laquelle ils avaient embarqué avec quatre autres personnes, depuis les côtes de l’Ouest algérien, a échoué mercredi dernier.

     

    Sans donner de détails sur le nombre total et les circonstances exactes du drame, le communiqué de Migreurop (ONG qui s’occupe de la défense des droits des migrants de par le monde) transmis à notre rédaction dans l’après-midi d’hier, indique qu’au bout de trois jours d’infructueuses recherches, les services de secours maritime de la gendarmerie espagnole ont décidé d’abandonner, vendredi soir, ces opérations de recherches.

     

    Deux des dix harraga avaient été secourus mercredi par un chalutier au moment où ils tentaient d’atteindre Tabarca à la nage, alors que deux cadavres avaient pu être localisés par un hélicoptère et aussitôt repêchés au milieu de plusieurs objets en plastique flottants, fait ressortir le même document.

     

    L´abandon des recherches actives par la gendarmerie espagnole laisse supposer qu’il y a peu de chances de retrouver des survivants, puisque les deux hélicoptères et la vedette qui avaient balayé sans succès, vendredi, la zone du naufrage n’ont pas quitté leurs bases samedi matin, précise Migreurop.

     

    Pour mobiliser à nouveau leurs moyens aériens et maritimes de recherches, les gardes-côtes espagnols attendent désormais une éventuelle alerte provenant de l’un des nombreux chalutiers et navires marchands navigant dans cette zone de naufrage qui s’est considérablement élargie depuis jeudi en raison des forts courants marins de ces derniers jours.

     

    Quelques mois auparavant, c’est-à-dire en mars dernier, 13 autres candidats algériens à l’immigration clandestine avaient disparu en mer ibérique. Et ce sont ces mêmes unités de secouristes qui étaient intervenues pour tenter de les sauver, leurs cadavres n’ayant jamais été retrouvés, ajoute Migreurop. Ces jeunes ont choisi les plages d’Oran, Aïn Témouchent et Tlemcen pour tenter la traversée vers les côtes espagnoles, c’est-à-dire la région d’Almeria.

     

    Depuis 2006, précise pour sa part Mounira Haddad, présidente de l’association AFAD, celle-ci est devenue la destination privilégiée des candidats à l´immigration clandestine à partir de la côte ouest algérienne. Cet été, ajoute-t-elle, les autorités espagnoles s´attendent à des flux migratoires encore plus importants à partir de toute la région nord du Maghreb, l’Algérie en particulier. Pour ces autorités, 2009 est une année record en termes d’arrivées de « harraga algériens ».

     

    En effet, 65% des personnes interceptées sur les côtes espagnoles avaient pris le départ depuis l’Algérie à destination des côtes du Levante pour la plupart d’entre eux.

     

    Notons à ce propos que l’Andalousie et le Levante se sont convertis en principale porte d’entrée des immigrants illégaux en Espagne. Et c’est ainsi que cette dernière continue d’occuper la troisième position, avec 9% du total des entrées d’immigrants illégaux à l’échelle européenne, a relevé l’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des Etats membres de l’Union européenne (Frontex) dans un récent classement des pays de destination de l’immigration clandestine. La première place revient à la Grèce avec 70%, suivie de l’Italie avec 13%. A eux seuls, fait savoir l’agence, ces trois pays concentrent plus de 90% des entrées illégales aux frontières de l’Union européenne.

     

    Source :El Watan

     

     

    Harraga; mot originaire de l'arabe algérien ﺣﺮﺍﻗـة ḥarrāga, ḥarrāg, "qui brulent" (les papiers) présent aussi en espagnol sous cette forme; migrant clandestin qui prend la mer depuis l'Afrique du nord, la Mauritanie, le Sénégal avec des pateras (embarcations de fortune) pour rejoindre les côtes ...

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  • Rue de la Lyre, à Alger-Centre, jeudi passé, une journée très ensoleillée, des touristes français au nombre de six, dont deux femmes, se présentent chez un vieux marchand de livres à la sauvette.

     

    Bien informés, ces Français, dont,la plupart sont des personnes âgées, se sont approchés du vieux marchand, ami Ahmed, comme on l’appelle ici dans ce vieux quartier d’Alger. Ils se sont précipités pour acheter des livres de bande dessinée très anciens que seul Ami Ahmed et un autre marchand à côté de lui possèdent  à la rue de la Lyre. «Bonjour Monsieur, nous venons de France et avons entendu dire que vous vendiez de vieux livres de BD, genre Zembla, Bleck, Rahan, est-ce que vous possédez toujours ces BD», demandaient les touristes français au marchand. «Bien sûr que oui, mais il ne me reste plus que quelques livres. Voilà par exemple, Zembla n°12. Je suis sûr que vous n’avez pas ce titre en France, il est tellement vieux», dira le marchand aux Français. Ami Ahmed rassure ses clients très particuliers : «Mais ne vous inquiétez pas je peux avoir d’autres titres d’ici samedi prochain, bien sûr si cela vous intéresse». «Ah oui, nous sommes toujours intéressés, et en mesure d’acheter tout ce que vous avez», répond un touriste français, L. Pierre, d’une cinquantaine d’années. Ce touriste est issu d’un petit village de 10 000 habitants et qui relève de la ville de Lyon, tient-il à nous. Pierre a fait tout ce chemin depuis son village et jusqu’à Alger avec ses compagnons rien que pour acheter des anciens livres de bandes dessinées.

     

    Il a été informé par l’un de ses amis en France de l’existence d’anciens titres de BD à Alger. Des BD qu’on ne trouve qu’à Alger et nulle part ailleurs, et spécialement chez les marchands à la sauvette, expliquent ces Français.

     

    D’anciens titres tels que  Zembla, Bleck, Rodéo, Hulk, Tarzan, Luky Luck, X-Men, et bien d’autres, et qui ne sont plus commercialisés, aujourd’hui, en France, voire dans tous les pays du vieux continent, sont vendus à Alger à des prix très bas, entre 250 et 300 dinars seulement. Une véritable collection, selon les touristes français, ces anciens titres qu’on ne trouve  qu’à Alger, sont à prendre à tout prix, expliquent ces touristes.  Prêts à mettre le paquet pour avoir l’ensemble d’une collection de ces BD, les Français connaissent très bien la valeur de ces titres. A quelques centaines de mètres de la rue de la Lyre, à Meissonnier, cette fois-ci. Ici, un autre vieux marchand vend ce genre de livres.

     

    Un ancien lui aussi, comme Ami Ahmed, le vieux marchand de Meissonnier est à son tour envahi par les fidèles lecteurs de BD. Ils viennent de partout, de France, de Belgique, des wilayas du pays et même de Suisse, les clients éprouvent beaucoup d’intérêt à la BD. «Vous savez en Europe, il ne reste plus d’anciens titres.

    La dernière fois c’est une boîte spécialisée dans la vente des objets de grande valeur qui avait mis  aux enchères la collection des livres d’Astérix et Obélix. Cela dit, la collection qui comprenait en tout 100 titres a été cédée contre 10 000 dollars. «Ce qui signifie quelque part qu’il existe un engouement très particulier pour ces livres de BD de la part de beaucoup de lecteurs», dira un touriste belge.

     

    Source:Le Jour d'Algérie

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     الجمعة 3 رمضان 1431  

     

     

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