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  • Annecy, avec les canaux qui parcourent son coeur historique, est surnomée la Venise des Alpes. Cette appellation est renforcée quand arrive la fin de l'hiver et le week-end du Carnaval Vénitien...

    Plusieurs centaines de masques déambulent lentement et librement dans les rues du Vieil Annecy, posent, paradent, se regroupent sur les podiums.

    Personne ne sait qui se cache derrière ces masques et ces costumes somptueux et étranges, si bien mis en valeur par les couleurs des murs des vieux quartiers.

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    « L'homme est moins lui-même quand il est sincère, donnez-lui un masque et il dira la vérité. »

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  •                                                                         personnages homme homme gif 13 gif

    Un magasin qui vend de nouveaux maris vient juste d'ouvrir à New York. C'est un endroit où les femmes peuvent se rendre pour choisir un mari. A l'entrée du magasin, on y découvre une brève description de la manière dont fonctionne le magasin :
    Vous n'avez le droit qu'à une seule visite. Il y a 6 étages. A chaque nouvel étage, les qualités des hommes exposés augmentent au même titre que vous montez d'un étage. Bien entendu, il y a un hic : vous devez choisir un homme sur l'étage ou vous pouvez monter d'un étage, mais en aucun cas, vous ne pouvez redescendre d'un étage sauf pour quitter le magasin.
    Une femme entre donc dans le magasin pour trouver un mari. Au premier étage, il y a un panneau sur la porte qui dit : Ces hommes ont un travail.
    Au deuxième étage, il y un panneau sur la porte qui dit : Ces hommes ont un travail et aiment les enfants.
    Au troisième étage, il y a un panneau sur la porte qui dit : Ces hommes ont un travail, aiment les enfants et ont particulièrement belle allure.
    La femme se dit "Waow !" Mais elle sent instinctivement qu'elle doit continuer...
    Elle arrive au quatrième étage et le panneau sur la porte dit : Ces hommes ont un travail, aiment les enfants, ont particulièrement belle allure et aident aux travaux ménagers.
    - Oh mon Dieu, s'exclame-t-elle. Je peux à peine y croire !
    Malgré tout, elle continue et monte au cinquième étage. Le panneau Dit : Ces hommes ont un travail, aiment les enfants, ont particulièrement belle allure, aident aux travaux ménagers et sont très romantiques.
    Elle hésite à rester... Mais monte quand même jusqu'au sixième étage. Le panneau dit : "Vous êtes le 31 456 012eme visiteur de cet étage. Il n'y a pas d'homme à cet étage. Cet étage n'existe que pour vous prouver que les femmes sont impossibles à contenter. Merci de votre passage au Magasin des Maris....

    Un nouveau magasin qui vend des femmes vient d'ouvrir juste en face, dans la même rue.
    Le premier étage propose des femmes qui aiment le sexe.
    Le second étage propose des femmes qui aiment le sexe et font la cuisine.
    Les étages 3 à 6 n'ont jamais été visités...
                                          















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    Allende 4331

     

    Le serpent et le dragon symbolisent depuis des siècles, deux rivières se rejoignant à Grenoble, l'Isère et le Drac. Le serpent, l'Isère, qui traçait de nombreux méandres dans la vallée du Grésivaudan, en amont de Grenoble. Le dragon, le Drac, qui avait des fureurs de monstre sauvage, d'où son nom, Draco (le dragon en latin).

    Ces deux rivières ont été surnommées ainsi car plus de 150 inondations majeures ont été recensées dans l'histoire de Grenoble, dont quatre-vingt entre 1600 et 1860 causant de très importants dégâts et probablement des milliers de morts. Ces inondations emportèrent à plusieurs reprises le seul pont de la ville, au niveau de l'actuelle passerelle du quartier Saint Laurent. Il sera rebâti en pierre au XIIe siècle. Un deuxième pont sera réalisé au XVIIe siècle sur le site du futur pont Marius-Gontard.

    Les faits ont tellement marqué les esprits, que pour célébrer l’achèvement des digues de l’Isère à Grenoble et la mort « technique » du dragon, le sculpteur Victor Sappey réalise en 1843 une fontaine sur la place de la Cymaise, près du quai Xavier Jouvin. Elle représente la ville sous les traits d'un lion tenant dans ses griffes un serpent de bronze agonisant et figurant l'Isère. Il y eut cependant encore quatre crues catastrophiques entre 1840 et 1859. Tout en haut, fut rajoutée en 1957 une inscription à l'occasion du bimillénaire de Grenoble, rappelant le premier pont jeté en ce lieu le 6 juin 43 av. J.-C

     

    Histoire de l’Isère

    Dans la nuit du 14 au 15 septembre 1219, Grenoble est ravagée par une catastrophe naturelle sans précédent. Elle est relatée par l'évêque Jean de Sassenage.

    Plus d'un siècle auparavant, le 10 août 1091, le lit de la Romanche, un affluent du Drac, est barré par un éboulement créant un barrage naturel au niveau des gorges de l'Infernet à Livet-et-Gavet. Un lac, appelé Saint-Laurent, se forme alors sur des kilomètres en amont dans la plaine du Bourg d'Oisans jusqu’à atteindre pratiquement le village, rebaptisé « Saint-Laurent-du-Lac ».

    Le 14 septembre 1219, un violent orage apporte un surplus d'eau qui cause la rupture du barrage à 22 heures et la vidange du lac. Une vague descend la Romanche puis le Drac et se jette dans l'Isère. Grenoble est plutôt épargnée par cette première crue car la ville de l'époque ne s'étend pas jusqu'au Drac.

    Mais la hausse du niveau des cours d'eau provoque un reflux de l'Isère qui coule à contre-sens pendant quelques heures et forme un lac dans le Grésivaudan à la hauteur de Meylan. Lorsque la décrue du Drac survient, c'est le lac de l'Isère qui se vide à son tour. Le niveau de l'eau monte alors dans la ville et les habitants sortent dans les rues pour fuir. La nuit étant tombée, les deux seules portes de la ville sont fermées et les habitants se retrouvent pris au piège sur les quais et sont emportés par les flots. Des milliers de personnes périssent. Le bilan catastrophique est en partie expliqué par la tenue d'une foire marchande à cette période à Grenoble. Les marchands connaissant mal les heures de fermeture des portes et les marchandises encombrant les rues, le nombre des victimes s'est alourdi.
    Grenoble mettra des années à s'en remettre car beaucoup d'habitants sont morts et l'unique pont a été emporté. Le dauphin Guigues VI du Viennois exemptera d'impôts tous ceux qui ont souffert de la crue.

    En 1651, l'eau furieuse démolit à nouveau le pont, sa tour portant une horloge à Jacquemart achevée en 1603 faisant apparaître des figures frappant les heures, soleil, lune, planètes et une Résurrection à la grande joie des badauds. Elle laissa une telle quantité de boue qu'on ne pouvait circuler dans la cité.

    En 1729, le 13 juillet, l'Isère quitte son ancien lit à Saint-Martin-d'Hères. Elle décrivait jusqu'alors un grand méandre appelé « le tour de l'eau » qui passait aux Glairons, puis au-dessous de Gières, tournait à la Galochère, et revenait peu avant Grenoble.

    En 1732, elle recoupe son méandre du Versoud, raccourcissant son lit de deux kilomètres et demi. Descendant plus vite sur Grenoble, elle lui infligea les terribles inondations de 1733 et 1740.

    En 1733, l'eau envahit la cathédrale, fit voguer des barques dans les rues. C'est ainsi que le poète François Blanc, dit La Goutte à cause de sa maladie, compose alors en patois son Grenoblo Malhérou et s'écrie « Grenoblo t'es perdu, le monstro t'engloutit! Mal avisa fut ceu qui si bas te plantit... » (Grenoble, tu es perdu, le monstre t'engloutit ! Malavisé fut celui qui si bas te bâtit). Une petite place dans le quartier Teisseire porte aujourd'hui le nom de Blanc-la-Goutte.
      Inondation 1733 Grenoble
    La rue Berlioz inondée en 1833.

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    La rue Berlioz en février 2013.
     

    En 1835 les travaux de construction des quais sur l'Isère débutent.

    En 1859, une dernière crue majeure envahit une grande partie de l'agglomération en amont de Grenoble.

    Juin 1910 et octobre 1928 virent des crues plus faibles.
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    L'Isère
     

    Histoire du Drac

    Doté d'une pente bien plus forte que sa voisine, et charriant plus de cailloux, le Drac n'était pas en reste et pénétrait la ville par deux bras : le Verdaret à l'est, et le Draquet à l'ouest. Ce dernier suivait l'actuelle rue Saint Jacques. Autrement dit, le Drac et ses nombreux bras pénétraient très largement à l'intérieur de l'actuelle ville de Grenoble.

    En 1377, en débordant, il arrive sur l'emplacement de la place Grenette et du Jardin de Ville. À la suite de quoi, on décide de le détourner par les rochers de Brion, à Pont de Claix et de lui creuser un nouveau lit endigué, au pied de Comboire, Seyssins et Fontaine. Mais les gens de Seyssins, chez qui on renvoyait les eaux le prennent fort mal et démolissent en 1378 ce qui a été fait chez eux.

    En 1471, le Drac éventre la digue et se déverse dans le Draquet ce qui l'amène sur la place Grenette. Ce n'est qu'à partir de 1493 que Grenoble, Seyssins, Fontaine et Sassenage finissent par s'entendre pour creuser un nouveau lit au torrent, au pied du rocher de Comboire. Le travail est patiemment poursuivi au cours des siècles suivants.

    En 1675, le village de Fontaine s'unit à Grenoble, Sassenage et Seyssins pour débuter des travaux de creusement d'un nouveau lit rectiligne du Drac appelé canal Jourdan, entre le rocher de Comboire et le confluent encore évasif de l'époque. Ils vont s'étaler sur une dizaine d'années. La création de ce canal coupe le territoire communal de Fontaine en deux, laissant 132 hectares enclavés sur la rive droite. Parallèlement, démarrent les travaux de création d'une digue le long de ce nouveau canal, qui deviendra le cours Saint André.

    Après ces travaux, le confluent des deux rivières se trouvait toujours vers la porte Créqui (actuelle place Hubert Dubedout). Ce n'est qu'en 1748 que reprennent les travaux de création du confluent en angle aigu tel qu'il existe actuellement, formant ainsi un nouveau terrain près de la ville qui prendra le nom de polygone d'artillerie (futur polygone scientifique).

    Ce n'est qu'à partir de 1782, que le confluent des deux rivières est achevé, rejetant loin de la ville, à son emplacement actuel, la jonction de ces deux rivières.

    En 1790, les habitants de Pariset réclament un pont qui se fit attendre jusqu'en 1826.

    En 1826, malgré les protestations des habitants de Fontaine, Grenoble annexe les 132  ha.  situés sur la rive droite. Un pont suspendu en chaines de fer, à péage, est construit par une entreprise privée. Le péage ne sera aboli qu'en 1887, date à laquelle la concession est rachetée par la ville et un deuxième pont construit.

    En 1843, le Drac rompt ses digues et inonde jusqu'à Échirolles. Des travaux définitifs écartent tout danger en 1878.
    Allende 4339 

     Le Drac

     

    Sur l'Isère, de Gières jusqu'au confluent, 12 ponts et 2 passerelles existent. Sur le Drac, de la ville de Pont-de-Claix jusqu'au confluent, 8 ponts et 1 passerelle existent.
    Allende 4288 

     

     

     

     

     

     

     


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  • Nadir

    Le journaliste français Nadir Dendoune a été libéré après 23 jours de détention en Irak. Il se trouve actuellement avec  l’ambassadeur de France à Bagdad. Nadir Dendoune, né en Seine-Saint-Denis, auteur de trois livres, dont un Un tocard sur le toit du monde, avait été envoyé en reportage en Irak par le Monde diplomatique pour réaliser des reportages sur le dixième anniversaire de l’invasion du pays.

    Un porte-parole de Reporters sans frontières, citant une source de l’ambassade de France à Bagdad, a déclaré à l'AFP que Dendoune «est sorti de prison dans une voiture blindée, accompagné de l’ambassadeur»«On doit encore savoir de combien est la caution, s’il doit rester en Irak, etc.», a-t-il ajouté précisant «avoir eu l’ambassadeur d’Irak en France qui confirme que Nadir a été libéré sous caution». Contacté par l’AFP, une proche de Nadir Dendoune a confirmé qu’il avait été libéré.

    Nadir Dendoune a comparu le 5 février devant un juge d’instruction qui l’avait maintenu en détention. La justice irakienne reproche au journaliste français d’avoir photographié sans autorisation le QG des services de renseignements irakiens, ainsi que des barrages de police et de l’armée. Le journaliste, qui travaillait notamment pour le Monde diplomatique, préparait des reportages en Irak avec un visa de presse délivré par l’ambassade d’Irak à Paris.

    Plus d’une cinquantaine de journalistes, parmi lesquels d’anciens otages, avaient signé un appel à la libération du journaliste français arrêté le 23 janvier lancé par l’ONG. Les journalistes et anciens otages en Irak Florence Aubenas et Georges Malbrunot, en Afghanistan Hervé Ghesquière et au Liban Philippe Rochot, figuraient parmi les signataires, de même que l’envoyée spéciale du Figaro Edith Bouvier qui avait été grièvement blessée en Syrie.

    En 2009, en plein débat sur l’identité nationale, Nadir Dendoune, journaliste né en France en 1972 de parents algériens, racontait sa difficulté à se sentir tout à fait français, lui qui avait planté un fanion de la Seine-Saint-Denis au sommet de l'Everest. Libération lui avait consacré quatre pages dans LeMag et un reportage photo.
    In Libération


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