• Non à la fermeture du lycée Mounier

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    Le lycée Emmanuel-Mounier, ouvert en 1963, situé aux portes des quartiers sud de Grenoble vit sa dernière année. La Région veut appliquer le principe de précaution pour un bâtiment vieillissant et à terme dangereux. Sa réhabilitation coûterait trop cher. Le rapport d’expertise pointe un sol précaire et un bâti en fin de vie.

     

    Pour les enseignants, la sécurité n’est qu’un prétexte qui cacherait une décision éminemment politique. Il y aurait un lycée de trop à Grenoble, dit-on. « Un lycée en moins, ce sont des postes en moins. Cela fait sept ou huit ans qu’il y avait à choisir entre le lycée Mounier et celui des Eaux-Claires, il faut croire que c’est les Eaux-Claires qui l’emporte. »

     

    Un autre : « Mounier est le lycée de la mixité sociale, c’est celui qui accueille les élèves issus des quartiers sud, dont La Villeneuve, c’est celui qui a une multitude d’options. Le maire l’avait choisi pour mettre en œuvre un projet de classe scientifique, la main à la pâte de Charpak. C’est celui qui accueille le Clept, pour aider les lycéens décrocheurs ».

    

    Le fait que le lycée Mounier soit dans le colimateur provient essentiellement du fait que "c'est l'établissement qui accueille la plupart des éleves issus des quartiers populaires du sud de la ville, dont la Villeneuve et le Village Olympique". C'est d'ailleurs ce qui fait de Mounier "un symbole" pour la plupart des enseignants."Il faut défendre cet outil qui a permis à de nombreux gamins issus des quartiers modestes de réussir", "je suis fière de travailler ici plutôt que dans un autre établissement plus prestigieux sur le papier", pouvait-on entendre.


    On défend la qualité pédagogique de l'établissement, notamment pour ses résultats au bac supérieurs à la moyenne nationale dans toutes les filières. On invoque aussi la diversité de ses options comme le chinois ou les arts plastiques et ses efforts en matière d'intégration des élèves ne maîtrisant pas la langue française (notamment au sein du dispositif ENA). Même si la plupart reconnaissent qu'une redirection des 700 élèves vers d'autres lycées serait techniquement possible à la rentrée prochaine, l'ensemble du personnel enseignant s'oppose donc en bloc à la fermeture. "Il ne s'agit pas d'une question technique. Mounier, c'est un nom et une histoire", s'offusque un des profs lorsque la question est soulevée.

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    http://mounier.lgt-emmanuel-mounier.ac-grenoble.fr/



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  • Commentaires

    1
    Dimanche 30 Janvier 2011 à 17:45
    Mitsuko
    Bonsoir Fethi,

    Que peut-on faire pour t'aider ??? Si il y a quelque chose à faire, n'hésites pas ... je signe la pétition ..

    Bon dimanche à toi. A bientôt. Bizzzzzzz ..

    SuperNana
    2
    Dimanche 30 Janvier 2011 à 18:20
    Serge
    Bien d'accord avec vous. Le collège public du canton où j'habite, avec guère plus de 120 élèves, est également sur la sellette.
    Ne restera plus que l'enseignement religieux. Déjà majoritaire dans les écoles primaires en Bretagne.
    3
    Lundi 31 Janvier 2011 à 09:01
    Bruno
    il n'y a pas de petite économie est détriment de la jeunesse c'est révoltant
    Amitiés, bruno
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