• Longueur: 18,5 km / Dénivelé positif: 950 mètres

    Au départ des Garlettes, à Seyssins (38180), nous avons pris la route d'accès au lieu dit " Fenouillère", puis  vers le sud en direction du hameau de Cossey, par le chemin de la Lune.   Sipa 2013 5359

    Nous avons atteint Bouveyre, Sipa 2013 5361 puis Malhivert, juste en face du fort de Comboire. Sipa 2013 5364  Le chemin bifurque à l'ouest en montant à l'assaut des contreforts des falaises du Vercors, en longeant le lit du Rif Talon. Sipa 2013 5363 À parir de là, les 450 s mètres de  dénivelé ont été assez raides et nous ont permis de rejoindre le plateau de Peuil à 1000 mètres d'altitude. Là, nichée au pied des falaises, la tourbière de Peuil, milieu naturel unique dans le Vercors qui nous a émerveillésSipa 2013 5381. Sipa 2013 5369 Après notre pique nique près de la ferme du Peuil Sipa 2013 5380 , nous avons effectué la traversée du plateau à travers une succession de prairies et de forêts jusqu'à Terre Grasse Sipa 2013 5385 Sipa 2013 5383. On a suivi une piste principale jusqu'à la redescente dans le lit encaissé et érodé du torrent de la Pissarde. Sipa 2013 5390

    Arrivés sur les hauteurs d'Allières, nous avons repris le chemin direction nord en nous dirigeant vers le col de Comboire qui surplombe légèrement Claix et la basse vallée du DracSipa 2013 5392

    . Et pour finir, nous avons longé la base du rocher de Comboire jusqu'à notre point de départ. Après huit d'heures d'efforts.Sipa 2013 5394


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  • Annecy 2013 4444

    Le palais de L'Isle est une ancienne maison forte du XIe siècle, remanié à plusieurs reprises, situé sur un îlot formé par le Thiou, qui se dresse sur la commune d'Annecy , dans le département de Haute-Savoie et la région Rhône-Alpes.

    Utilisé notamment comme prison, aujourd'hui musée, il offre un parcours historique de la région d'Annecy. On en visite les anciennes salles d'audience, les cellules des prisonniers ainsi que l'ancienne chapelle.

    Le palais de l'Isle fait l’objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 16 février 1900.

    Il se dresse au milieu de la vieille ville d'Annecy, et commandait le seul passage du Thiou ainsi que le péage qui y était attaché.

    Aux XIIe et XIIIe siècles, il est entre les mains des seigneurs de l'Ile, qui le tiennent en fief des comtes de Genève. Il est inféodé vers 1219, à la famille de Monthouz, Jean de Monthouz est en 1325 seigneur de l'Ile d'Annecy et de la prison pour le comte. Il abrite alors les prisons comtales, rôle qu'il gardera jusqu'en 1355, puis un atelier monétaire y fonctionnera jusqu'en 1392.

    Sous Amédée VIII, la famille de La Croix, en aura quelque temps la charge. Janus, fils cadet du duc Louis de Savoie, ayant reçu le Genevois en apanage, rachète l'inféodation et donne l'« Île » à son épouse Hélène de Luxembourg. Il restera dans cette famille jusqu'au XVIe siècle, qui le transforme en demeure princière. Y séjournera François de Luxembourg, avec sa femme Louise de Savoie, et son fils François II.

    Revenu dans les mains des ducs de Genevois-Nemours, ils y rétablissent les prisons et y installent le palais de justice, ainsi que le Conseil présidial du Genevois et la cour des comptes ; au début du xviie siècle le président Favre y rend ses arrêts. Le Palais de l'Isle conservera ce rôle de prison jusqu'à la Révolution française. Ensuite, il sera tantôt, caserne, pour les troupes de passage, entrepôt pour l'intendance, asile de vieillards, de 1860 à 1880, puis de nouveau caserne. Menacé de destruction, le coût trop élevé en empêche cette dernière, il est classé en 1896 et dès lors sauvé.

    Il sert à nouveau de prison durant la Seconde Guerre mondiale. Restauré, il abrite aujourd'hui le CIAP (Centre d'Interprétation de l'Architecture et du Patrimoine), qui propose un parcours permanent sur l’architecture et le patrimoine de l’agglomération d’Annecy ainsi que des expositions temporaires renouvelées régulièrement. Les salles historiques permettent l’évocation des anciennes fonctions du monument.

    on enceinte épouse le tracé de l'île, en forme de fuseau. Son noyau est un logis tour datant de la fin du xiie siècle ou du début du XIIIe siècle, d'environ 12 m de côté. Il est construit en bel appareil régulier.

    Le rez-de-chaussée est divisé en quatre pièces voûtées plein-cintre. Au premier étage on trouve, la grande salle d'audience, elle est surmontée de deux autres étages. Au xve siècle, on a accolé à ce logis un escalier à vis.

    Une cour intérieure, à l'est, sépare ce « donjon », d'une chapelle de forme triangulaire, flanquée par la tourelle des latrines. Les cachots sont disposés le long du petit bras du Thiou. Les avocats, avaient leurs bureaux, regroupé dans un bâtiment bas dit les « banches » situé au nord.

     

     

     

     


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  • Adrets 7321


    Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire ! 
    Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
    Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis ! 
    Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
    Se courbent mollement comme de grandes palmes ; 
    L'oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ; 
    Il semble que tout rit, et que les arbres verts
    Sont joyeux d'être ensemble et se disent des vers. 
    Le jour naît couronné d'une aube fraîche et tendre ;
    Le soir est plein d'amour ; la nuit, on croit entendre, 
    A travers l'ombre immense et sous le ciel béni, 
    Quelque chose d'heureux chanter dans l'infini.











                                                    Victor HUGO 


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