• Octo
    Le grand écrivain et dramaturge algérien, Kateb Yacine, écrivait à propos du massacre du 17 octobre 1961 :

    « Peuple français, tu as tout vu
    Oui, tout vu de tes propres yeux
    Tu as vu notre sang couler
    Tu as vu la police
    Assommer les manifestants
    Et les jeter dans la Seine.
    La Seine rougissante
    N’a pas cessé les jours suivants
    De vomir à la face
    Du peuple de la Commune
    Ces corps martyrisés
    Qui rappelaient aux Parisiens
    Leurs propres révolutions
    Leur propre résistance.
    Peuple français, tu as tout vu,
    Oui, tout vu de tes propres yeux,
    Et maintenant vas-tu parler ?
    Et maintenant vas-tu te taire ? »
       

    Ces mots du poète continuent encore à raisonner dans la tête de ceux qui ont vécu cette tragique nuit d’automne à Paris. À travers ces mots, c’est toute la conscience du peuple français qui est ici interpellée pour mesurer l’ampleur du massacre de ce mardi pluvieux d’octobre 1961. Mais ces mots qui traduisent le drame des Algériens à Paris ce jour-là, n’évoquent pas le pourquoi. Voilà une question que tout le monde se pose d’autant plus que ce massacre intervient à moins de six mois du cessez-le-feu. Il intervient dans un contexte où le peuple français s’est exprimé à plus de 75% en faveur de la politique de de Gaulle, de l’autodétermination de l’Algérie. Et il intervient également dans un moment où les négociations entre l’État français et les Algériens représentés par le Front de libération nationale avaient commencé.

    De ce point de vue, nombreux sont ceux qui soutiennent que le 17 octobre 1961 n’était qu’un massacre de trop, donc gratuit. Néanmoins, cette thèse ne peut être justifiée. Car il existe des textes de l’époque qui expliquent toute la logique ayant conduit au massacre des Algériens. Cette logique remonte à 1958 lorsque Maurice Papon fut nommé préfet de police de Paris. Partisan d’une guerre à mort contre la Fédération de France du FLN et contre l’immigration algérienne, ce dernier, à peine installé, « avait créé tout un dispositif : à sa tête le Service de coordination des affaires algériennes (SCAA), dont dépendait le service d’assistance technique (SAT), commandé par un militaire, le capitaine Raymond Montaner ». Papon et Montaner avaient alors déclenché une opération « anti-Algériens » tout en faisant usage des pires méthodes utilisées en Algérie par les parachutistes. Ainsi, en juillet 1959, ils ont soumis à leur Premier ministre, Michel Debré, un projet intitulé « Destruction de l’Organisation rebelle dans le département de la Seine- une Solution- La Seule ! » Ce projet consiste en quelque sorte à étendre à la région parisienne les moyens employés par les parachutistes lors de la Bataille d’Alger. D’après l’historien français Gilles Manceron, ce plan, « approuvé en haut lieu, avait conduit à la création en décembre 1959 d’une Force de police auxiliaire (FPA) entièrement aux ordres de Montaner, composée d’hommes, souvent d’origine rurale, transplantés d’Algérie, dont certains ne parlaient pas français, dans un Paris qu’ils ne connaissaient pas. Maurice Papon raconte dans ses mémoires : » l’un de ces hommes se perd dans Paris dès sa première sortie. Il téléphone à la caserne. On lui demande de décrire le paysage qui l’entoure pour le remettre sur le bon chemin. Il répond qu’il se trouve à proximité d’un grand pont sous lequel ne coulait aucune rivière : c’était l’Arc de Triomphe ! » C’est dire à quel point ces Algériens étaient à la merci de leur strict encadrement par des militaires. »

    Mais cette organisation parallèle n’avait pas pu venir à bout de la Fédération de France du FLN, mieux organisée et mieux structurée. Au contraire, les fidaïs de la fédération avaient neutralisé plusieurs membres de la FPA. Ils avaient même noyauté cette force de police, à un certain moment. Maurice Papon n’a jamais admis l’échec de sa stratégie. C’est pourquoi, il avait rallié ceux qui étaient contre les négociations avec les Algériens. Donc, la brutalité avec laquelle il avait réprimé les manifestations du 17 octobre s’explique en partie par sa volonté de saborder le processus qui devait conduire à l’indépendance de l’Algérie. En effet, la décision d’instaurer un couvre-feu pour les seuls Algériens est prise le 5 octobre, c’est-à-dire, au lendemain de la visite en France du diplomate suisse Olivier Long qui a transmis à Louis Joxe la proposition de la délégation algérienne de reprendre les négociations, interrompues sur un désaccord relatif au Sahara algérien. Ce diplomate avait d’ailleurs écrit, selon Gilles Manceron, avoir senti « au cours de cet entretien, comme lors du précédent, une certaine réserve due probablement à des divergences de vues, peut-être au sein même du gouvernement français. » Pour lui le couvre-feu et la répression sont des « tentatives de sabotage des négociations en cours. »

    Aujourd’hui, avec l’ouverture de certaines archives concernant cette époque, plusieurs historiens affirment sans ambiguïté aucune que le massacre du 17 octobre 1961 était bien programmé. À ce propos, Gilles Manceron soutient que « la violence de la répression dans la nuit du 17 octobre, et dans les jours qui ont suivi, en effet, ne doit rien au hasard. Elle témoigne d’une préparation. En plus de la mise en place par Maurice Papon, avec le soutien du ministre de l’Intérieur et du Premier ministre, des structures répressives, cette répression résulte d’une forme d’encouragement et d’orchestration de la violence, dans les semaines qui ont précédé et durant la nuit fatidique, auprès de l’ensemble des personnels de la préfecture de police. Le 5 septembre, dans une note adressée au directeur du service de coordination des affaires algériennes et au directeur général de la police municipale, le préfet de police a autorisé explicitement les exécutions sommaires des Algériens interpellés. »

    Donc, Maurice Papon avait bien calculé son coup. Il avait d’abord fait en sorte à ce qu’une atmosphère de peur et de légitimation de meurtre s’installe avant de procéder à la provocation de la communauté algérienne à travers la promulgation du couvre-feu.

    Le couvre-feu

    Le 5 octobre, Maurice Papon a informé l’ensemble des responsables de la police de l’instauration d’un couvre-feu. Tout de suite après, le directeur général de la police municipale, Maurice Legay, a émis une note de service n°149-61, destinée à sa hiérarchie, et dans laquelle il affirme : « J’ai décidé de prononcer le couvre-feu, pour les Français musulmans d’Algérie, de 20h30 à 5h30 du matin. D’autre part, les débits de boisson tenus et fréquentés par les Français musulmans doivent être fermés à partir de 19 heures. Enfin, tout Français musulman circulant en voiture doit être interpellé et, en attendant la décision du commissaire de police ou du service de coordination des affaires algériennes, la voiture sera provisoirement mise en fourrière. »

    Le même jour à 17 heures, Maurice Papon rend public un communiqué, dans lequel, il valide les termes de la note de service du directeur de la police municipale. Le 7 octobre, une circulaire n°43-61 est promulguée par le directeur général de la police municipale de Paris pour expliciter et préciser les modalités d’application des mesures relatives au couvre-feu et à la circulation « des Français musulmans algériens » en voiture.

    A la suite de cette décision de Papon, le comité fédéral de la Fédération de France du FLN a tout de suite pris ses responsabilités. Le 10 octobre 1961, il promulgue à son tour une circulaire signée Kr. (Kaddour, pseudonyme d’Amar Ladlani) où il définit clairement sa riposte. Il préconise un plan d’action en trois phases pour combattre « énergiquement » les mesures de Papon. Le comité fédéral exhorte alors les Algériens à boycotter le couvre-feu en sortant massivement en compagnie de leurs femmes et de leurs enfants le 14 octobre, pour circuler dans les grandes artères de Paris. Le comité fédéral demande également aux commerçants algériens de fermer leurs établissements pendant 24 heures à partir du 15 octobre. Le comité fédéral a tout prévu dans sa circulaire. On peut y lire ainsi une observation où même les slogans qu’il fallait scander étaient énumérés : « Comme il est à prévoir des arrestations ou des internements, il convient de préparer les femmes à une manifestation avec les mots d’ordre suivants :

    « A bas le couvre-feu raciste

    - Libération de nos époux et de nos enfants

    - Négocier avec le GPRA

    Indépendance totale de l’Algérie. »

    Après la circulaire de la Fédération de France, le Mouvement contre le racisme, l’antisémitisme et pour la paix (MRAP) – aujourd’hui, ce sigle désigne le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples – a rendu publique le 12 octobre une déclaration pour dénoncer le couvre-feu imposé aux Algériens de Paris. Le 17 octobre, la Fédération de France fait circuler une note dans laquelle figurent des consignes à suivre lors de la manifestation. Cette note a mis l’accent sur le caractère pacifique du boycottage du couvre-feu raciste.

    Après le massacre

    Le 17 octobre à minuit, la préfecture de police communique le bilan de la répression : deux morts, plusieurs blessés et 7500 Algériens arrêtés. Un bilan qui reste loin de la réalité. Cette tendance à minimiser la répression est maintenue jusqu’à l’éclatement de la vérité au grand jour. En effet, un groupe de policiers républicains avait fait circuler un tract le 31 octobre dans lequel ils témoignent de la brutalité de la répression menée contre les Algériens par leurs collègues. Ils soulignent ainsi que « parmi les milliers d’Algériens emmenés au parc des expositions de la porte de Versailles, des dizaines ont été tués à coups de crosse et de manche de pioche par enfoncement du crâne, éclatement de la rate ou du foie, brisure des membres. Leurs corps furent piétinés sous le regard bienveillant de M. Paris, contrôleur général. D’autres eurent les doigts arrachés par les membres du service d’ordre, policiers et gendarmes mobiles, qui s’étaient cyniquement intitulés « comité d’accueil ». […] À la station de métro Austerlitz, le sang coulait à flots, des lambeaux humains jonchaient les marches des escaliers. Ce massacre bénéficiait du patronage et des encouragements de M. Soreau, contrôleur général du cinquième district. »

    Cette répression fut également condamnée par plusieurs intellectuels et universitaires français, qui ont signé un appel publié par la revue de Jean-Paul Sartre, les Temps Modernes du 18 octobre. Leur appel était destiné à manifester leur solidarité aux travailleurs algériens et à exiger l’abrogation immédiate de mesures indignes. Parmi les signataires de cet appel, figurent Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Claude Simon, Maurice Blanchot, André Breton, Maxime Rodinson, Olivier Todd, Pierre Vidal-Naquet…ils étaient en tout 229 signataires.

    Enfin, l’Histoire retiendra une chose : le 17 octobre 1961, il avait plu des cadavres d’Algériens sur la Seine.

    Algé


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  • « Madame, Laissez tombé pour Mike : moi même j'y arrive pas. Quand il fait sa tête de lard on ne peus rien tiré de sa caboche et sa démange les mains. Je vous autorise à le punir. Signé : son père. Ps : encore bravo d'arrivée a pas vous énervez ! Respet ! »



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    « Monsieur, Je vous somme de rendre immédiatement le portable de Jules. La marge entre confiscation et vol est en effet trop étroite pour que vous preniez ce risque pour votre carrière... Salutations distinguées. »



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    « J'ai bien lu votre mot. Pour qu'on mette des microbes dans ma fille, non merci ! Il est pas question quelle se fasse vaccinée ! Sandra n'est pas une vache ! J'ai pas confiance dans la ministre, et je reste poli. Mais vous sa va. Merci donc pour le non que je vous dit. C'est moi qui est responsable d'elle. »





    « Monsieur, Merssi pour le passage en 6ème a Kevin. ces grace a vous que il va rattrapé son cousin qui redouble. merssi encor »

    « C'est facile a dire que ma fille était en retard, mais vous n'avez jamais pensé que c'était vous qui êtes en avance ? Parce que j'ai l'heure de la télé ! Vous avez qu'à vous mettre a mon heure et ma fille sera a l'heure, c'est pas plus compliquer ! »

    « Monsieur, Imaginez un peu que les parents vous punisse comme vous, vous punissez mes enfants ? Et si on se plaignait de vous à l'inspectrice comme vous vous plaignez de mes enfants ? Vous y avez pensé à sa ? Et un poste loin d'ici et loin de nous, sa vous plairait ? Et je vous signale que je ne vous insulte pas alors vous pouvez pas porté plainte. Au revoir cher monsieur »




    « Madame, J'élève mon fils dans le respect de nos valeurs laïques et républicaines et dans l'amour de son prochain. Je l'encourage donc à me rendre de menus services. Mais là, c'est trop : vous serait-il possible de demander à son voisin d'acheter un tube de colle ? Mon fils n'est pas une vache à lait : prêter une fois, d'accord, mais tous les jours, non ! Je vous prie de croire, madame, en l'expression de mes sentiments distingués. »
    gif blog eleves et profs




    « Monsieur, J'ai bien lu votre affiche dans l'entrée. Vous dites que les poux sont de retour ? Permettez-moi de rire à gorge déployée : Ah ! Ah ! Ah ! Je vous annonce en effet qu'ils ne sont jamais partis ! Et si vous investissiez dans les insecticides plutôt que dans du matériel à l'utilité douteuse, qu'en pensez-vous ? Excusez mon ironie coléreuse. Je vous salue respectueusement. »
       

    « Madame, Veuillez excusez l'absence de Jimmy pour lundi dernié mais on était au mariage à son tonton Kéké et sa tata Dodo. Il aurait raté sa pour rien au monde ! Merci ! »


    « Monsieur, Mon fils s'est fait bousculer dans la cour par un dénommé Sébastien, du CM2. Je compte sur vous pour dire à ce Sébastien là de ne pas se prendre pour son illustre homonyme Sébastien Chabal. Je vous remercie de votre intervention. »


     

              « Madame, Vous me demandez un mot d'excuse pour le retard exceptionnel de   Charlotte. Soit. Ne pensez-vous pas cependant qu'à l'heure où se prépare peut-être la 3ème guerre mondiale, il y a des choses plus importantes dans la vie ? Salutations distinguées. »


    « Madame, Vous savez peut être, je suis routier et je voyage beaucou. J'ai pensé qu'il est bien pour mon fils de l'amené voire du pays, surtou pour sa géographie. Je par demain et je vous pris d'escusé son absensse pour jeudi et vendredi. Merci il vous ramenera un souvenir. »



    "Monsieur, Je suis sincèrement désolée et vous avoue mon incompréhension la plus totale : autant Adeline, que vous avez eu, était brillante car elle est aujourd'hui en 4ème, autant Mathieu a du mal. Il n'est pourtant pas bête, je vous promet. On les élève de la même manière et ils ont chacun leur chambre. C'est donc un mystère pour mon mari et moi. Peut-être un problème de cromosomes ? Je suis désolée pour vous. »
       
    « Monsieur, Je vous demande de bien vouloir laissez mon fils tranquile quant il a des mauvaises notes. Quant on voit le chomage actuel avec des gens qui sont pleins de diplomes, on se dit que il vaut autant mieux profité de leur jeunesse. Ne vous en faite pas pour lui, il fera comme son père plus tard, il se debrouyera. Merci. »
       

    « Monsieur, je trouve étonnant que Sylvie ai un AB seulement en conduite alors que sa voisine qui n'arrête pas de bavarder avec elle a un TB. Je vous fait quand même confiance mais quand même il me semble important de signaler cette injustice car ma fille n'ai pas plus cancre que sa voisine dont je ne dirais pas le non car je ne suis pas une balance. Je vous présente mes sentiments distingués et je ne vous en veut pas. »
       
    « Monsieur, Après une année scolaire bien remplie, nos destins se séparent. Le bout de chemin que nous avons fait ensemble a été ensoleillé par votre sourire et semé de bonnes notes pour notre fille, ce qui nous a beaucoup réjouis. A l'heure de la séparation, les larmes que verse Tiffany sont aussi nombreuses que les gouttes de rosée un matin de juillet. Puissiez-vous faire encore longtemps fructifier les cerveaux des enfants que les parents vous confient ! »





     

     


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  • SIPA 12 9349 

    Une œuvre d’art existe en tant que telle à partir du moment où elle est regardée.

     

    SIPA 12 9298

    SIPA 12 9318

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      SIPA 12 1863

    Itinéraire moyen- (longueur 11,8 km ; dénivelé positif 630 m ; temps de marche 4h30)SIPA 12 1996

    Au départ du parc Karl Marx, les premiers mètres de la randonnée s'effectuent sur la petite route d’accès au hameau des VouillantsSIPA 12 1869SIPA 12 1876. La côte a été un peu raide au début, ensuite nous avons traversé le bois des Vouillants. Après le hameau, le site de la « ferme Raymond »SIPA 12 1888 nous a  offert une vue plus dégagée grâce à ces prairies avoisinantes. Déjà 200m au dessus de la ville, les paysages commencaientt à s'ouvrir. SIPA 12 1897Juste avant « Pré Faure », nous nous sommes engagés sur la gauche vers le désert de l'écureuil, puis sommes restés à flanc pour rejoindre la porte de Beauregard.

         Après , nous avons pris  la direction de la « ferme Froussard » à 480m d'altitude,SIPA 12 1911 dont il ne reste que quelques ruines.SIPA 12 1906SIPA 12 1910Après une épingle à gauche, le chemin se redresse et, toujours dans une ambiance forestière, il nous a acheminé  jusqu'au prochain replat à 610m d'altitude. Un point de ravitaillement SIPA 12 1919mérité nous attendait près des ruines de la « Ferme du Couvent » dite aussi des Visons en référence à l'élevage qui s'y pratiquait. De làSIPA 12 1920, les paysages alternent entre prairies et petit bois sur un faux plat montantSIPA 12 1924 à destination de la fameuse tour Sans VeninSIPA 12 1932, point haut de cet itinéraire (voir article du 16 novembre 2009, sur le blog). Après avoir profité du paysage exceptionnel de ce belvédèreSIPA 12 1938, le retour s'est effectué par le GR9, d'abord en longeant la route sur 300m, puis en rejoignant par une pente soutenue dans un premier temps l'entrée de Beauregard. La prairie accueillante de ce lieu sera l'occasion de pique niquer après 4h30 de marcheSIPA 12 1980.
     La rando se termina par la traversée du Désert Jean Jacques ROUSSEAU, un endroit où les mots silence et  calme ont leur signification:SIPA 12 1982
    SIPA 12 1983
    SIPA 12 1989
    SIPA 12 1994
    Et au fil de la marche, voilà ce que j'ai pu aussi photographier:
    SIPA 12 1880SIPA 12 1882SIPA 12 1884SIPA 12 2014
    SIPA 12 1926


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  •    <iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/DbJL7ZSVQ4E" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>


    Le Trio Joubran est un groupe de musique traditionnelle de Palestine formé en 2004. Il est composé des trois frères Joubran jouant du oud.

    Héritier d'une famille palestinienne d'oudistes sur quatre générations, le groupe est composé de trois frères, fils du luthier Hatem Joubran, virtuoses du oud et originaires de Nazareth : l'aîné et le leader Samir (né en 1973), Wissam (né en 1983), et Adnan (né en 1985). Le trio s'est réellement formé en 2004 autour de Samir Joubran, qui avait commencé une carrière solo quelques années auparavant. Wissam Joubran est par ailleurs un luthier de oud. Palestiniens de nationalité israélienne, ils vivent à Nazareth et à Ramallah ainsi qu'à Paris depuis 2005. Le Trio Joubran est particulièrement impliqué dans la défense et la diffusion de la culture palestinienne.

    Le film-documentaire Improvisations, Samir et ses frères de Raed Andoni retrace la création du groupe et leur premier concert, donné en septembre 2004 au Jardin du Luxembourg à Paris. En 2004, le trio participe à la création chorégraphique La Madâa d'Héla Fattoumi & Éric Lamoureux.

    Le Trio Joubran se produit régulièrement en Europe, ainsi qu’aux États-Unis, au Canada, en Amérique latine et dans le monde arabe. En 2009, le Trio Joubran signe la musique du premier film de Nassim Amaouche, Adieu Gary, qui utilise l'album Majâz. Samir et Wissam apparaissent également dans le film. La même année, ils composent la bande originale du film Le Dernier Vol de Karim Dridi, interprétée en collaboration avec Chkrrr.

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