• Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
    Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
    Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
    Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
    Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
    L'oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
    Il semble que tout rit, et que les arbres verts
    Sont joyeux d'être ensemble et se disent des vers.
    Le jour naît couronné d'une aube fraîche et tendre ;
    Le soir est plein d'amour ; la nuit, on croit entendre,
    A travers l'ombre immense et sous le ciel béni,
    Quelque chose d'heureux chanter dans l'infini.

     

     

    Victor HUGO

     


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  • dilem sarko

    Nuclé


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  • 1-Omar Khayyam

    Mathématicien, astronome et philosophe persan, auteur de l'une des œuvres poétiques les plus célèbres au monde, les Robayat.

     

    Né à Nichapour (aujourd'hui en Iran), Omar Khayam (ou Umar Khayyam) signait ses ouvrages du nom de Omar ibn Ibrahim al-Khayami, ce qui signifie « Omar le fabricant de tentes », afin d'honorer le métier qu'avait exercé son père. Astronome de la cour du sultan seldjoukide Jalal al-Din Malik Chah, il participa, avec d'autres scientifiques, à la réforme du calendrier persan, qui aboutit à l'adoption d'une nouvelle ère, l'ère de Seljuk ou jalaléenne. Khayam fut aussi un disciple du médecin et philosophe Avicenne. Ses écrits sur l'algèbre, la géométrie et des sujets connexes nous montrent qu'il fut aussi l'un des mathématiciens les plus illustres de son époque. En Occident, il fut surtout connu pour son œuvre poétique, notamment ses Robayat : environ mille de ces quatrains épigrammatiques lui sont attribués.

     

    Malgré toute leur importance, ses travaux scientifiques, loin de donner satisfaction à l'auteur dans ses recherches métaphysiques, ont provoqué chez lui de vifs sentiments de déception et d'amertume. Khayyam a exprimé ces sentiments dans de parfaits poèmes épigrammatiques appelés ruba'iyyat (singulier ruba'i, qu'on pourrait traduire en français, faute de terme propre, par le mot « quatrain »). Probablement d'origine persane, le ruba'i se compose de quatre vers, construits sur un rythme unique; le premier, le second et le quatrième riment ensemble, le troisième étant un vers blanc. Du fait de la brièveté du quatrain, le poète est tenu de présenter sa pensée, généralement d'ordre philosophique, moral ou spirituel, sans avoir recours à la moindre fioriture. Khayam leur donna une tonalité satirique, pessimiste et épicurienne, tout en conservant un style lyrique. Le poète et traducteur anglais Edward Fitzgerald fut le premier à révéler à l'Occident l'œuvre poétique de Khayam, grâce à la traduction qu'il fit, en 1859, d'une centaine de ces quatrains.

     

    Khayyâm est un désespéré qui se masque d'un sourire dès qu'un sanglot l'étrangle. Cette sérénité douloureuse, il ne l'a pas conquise sans efforts, sans blessures. Durant toute sa vie, il cherche la vérité dans la science, dans la philosophie, dans les plaisirs de la vie. La sérénité de ce désabusé ne ressemble ni au calme olympien de Goethe ni à la fade quiétude d'Horace, poètes auxquels on l'a trop souvent comparé. Son érudition universelle, et ses déboires, d'ordre purement transcendantal, lui ont conféré sa dédaigneuse indifférence et cette amertume qui n'accepte un plaisir que pour le changer en douleur. Son courage est remarquable. Au mépris du jugement de ses contemporains fanatiques (déjà) et intolérants, il ose douter de tout ce que l'on vénère autour de lui, il ose proclamer l'inanité des dogmes religieux et des connaissances humaines.

     

    I


    Tout le monde sait que je n'ai jamais murmuré la moindre prière. Tout le monde sait aussi que je n'ai jamais essayé de dissimuler mes défauts. J'ignore s'il existe une Justice et une Miséricorde... Cependant, j'ai confiance, car j'ai toujours été sincère.

     

     

    II


    Que vaut-il mieux ? S'asseoir dans une taverne, puis faire son examen de conscience, ou se prosterner dans une mosquée, l'âme close ? Je ne me préoccupe pas de savoir si nous avons un Maître et ce qu'il fera de moi, le cas échéant

     

     

    III


    Considère avec indulgence les hommes qui s'enivrent. Dis-toi que tu as d'autres défauts. Si tu veux connaître la paix, la sérénité, penche-toi sur les déshérités de la vie, sur les humbles qui gémissent dans l'infortune, et tu te trouveras heureux.

     

     

    IV


    Fais en sorte que ton prochain n'ait pas à souffrir de ta sagesse. Domine-toi toujours. Ne t'abandonne jamais à la colère. Si tu veux t'acheminer vers la paix définitive, souris au Destin qui te frappe, et ne frappe personne.

     

     

    V


    Puisque tu ignores ce que te réserve demain, efforce-toi d'être heureux aujourd'hui. Prends une urne de vin, va t'asseoir au clair de lune, et bois, en te disant que la lune te cherchera peut-être vainement, demain.

     

     

    VI


    Le Koran, ce Livre suprême, les hommes le lisent quelquefois, mais, qui s'en délecte chaque jour ? Sur le bord de toutes les coupes pleines de vin est ciselée une secrète maxime de sagesse que nous sommes bien obligés de savourer.

     

     

    VII


    Notre trésor ? Le vin. Notre palais? La taverne. Nos compagnes fidèles ? La soif et l'ivresse. Nous ignorons l'inquiétude, car nous savons que nos âmes, nos coeurs, nos coupes et nos robes maculées n'ont rien à craindre de la poussière, de l'eau et du feu.

     

     

    VIII


    En ce monde, contente-toi d'avoir peu d'amis. Ne cherche pas à rendre durable la sympathie que tu peux éprouver pour quelqu'un. Avant de prendre la main d'un homme, demande-toi si elle ne te frappera pas, un jour.

     

     

    IX


    Autrefois, ce vase était un pauvre amant qui gémissait de l'indifférence d'une femme. L'anse, au col du vase... son bras qui entourait le cou de la bien aimée !

     

     

    X


    Qu'il est vil, ce cœur qui ne sait pas aimer, qui ne peut s'enivrer d'amour ! Si tu n'aimes pas, comment peux-tu apprécier l'aveuglante lumière du soleil et la douce clarté de la lune ?

     

     

    XI


    Toute ma jeunesse refleurit aujourd'hui! Du vin! Du vin! Que ses flammes m'embrasent ! ... Du vin ! N'importe lequel... Je ne suis pas difficile. Le meilleur, croyez bien, je le trouverai amer, comme la vie !

     

     

    XII

    Tu sais que tu n'as aucun pouvoir sur ta destinée. Pourquoi l'incertitude du lendemain te cause-t-elle de l'anxiété ? Si tu es un sage, profite du moment actuel. L'avenir ? Que t'apportera-t-il ?

     

     

    XIII


    Voici la saison ineffable, la saison de l'espérance, la saison où les âmes impatientes de s'épanouir recherchent les solitudes parfumées. Chaque fleur, est-ce la main blanche de Moïse ? Chaque brise, est-ce l'haleine de Jésus ?

     

     

    XIV


    Il ne marche pas fermement sur la Route, l'homme qui n'a pas cueilli le fruit de la Vérité. S'il a pu le ravir à l'arbre de la Science, il sait que les jours écoulés et les jours à venir ne diffèrent en rien du premier jour décevant de la Création.

     

     

    XV


    Au delà de la Terre, au delà de l'Infini, je cherchais à voir le Ciel et l'Enfer. Une voix solennelle m'a dit : "Le Ciel et l'Enfer sont en toi."

     

     

    XVI


    Rien ne m'intéresse plus. Lève-toi, pour me verser du vin! Ce soir, ta bouche est la plus belle rose de l'univers... Du vin ! Qu'il soit vermeil comme tes joues, et que mes remords soient aussi légers que tes boucles !

     

     

    XVII


    La brise du printemps rafraîchit le visage des roses. Dans l'ombre bleue du jardin, elle caresse aussi le visage de ma bien aimée. Malgré le bonheur que nous avons eu, j'oublie notre passé. La douceur d'Aujourd'hui est si impérieuse !

     

     

    XVIII


    Longtemps encore, chercherai-je à combler de pierres l'Océan ? Je n'ai que mépris pour les libertins et les dévots. Khayyâm, qui peut affirmer que tu iras au Ciel ou dans l'Enfer ? D'abord, qu'entendons-nous par ces mots ? Connais-tu un voyageur qui ait visité ces contrées singulières ?

     

     

    XIX


    Buveur, urne immense, j'ignore qui t'a façonné ! Je sais, seulement, que tu es capable de contenir trois mesures de vin, et que la Mort te brisera, un jour. Alors, je me demanderai plus longtemps pourquoi tu as été créé, pourquoi tu as été heureux et pourquoi tu n'es que poussière.

     

     

    XX


    Aussi rapides que l'eau du fleuve ou le vent du désert, nos jours s'enfuient. Deux jours, cependant, me laissent indifférent : celui qui est parti hier et celui qui arrivera demain.

     

     

                                                Omar Ibn Ibrahim El Khayyâm     (vers 1050-vers 1123)                    

                                                                                                                                      ( à suivre))


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  • Comment fait-on l'amour en se donnant à 100 pour 100 ?
    On se met sur son 31 et on fait un 69


    Pourquoi les spermatozoïdes sont-ils tristes ?
    Parce que s'ils étaient gays, ils seraient dans la merde.


    Quelle est la différence entre un baril de lessive et un commissariat de police ?
    Dans un baril de lessive, on trouve toujours au moins deux agents actifs !



    Un adjudant explique aux soldats la théorie de la gravitation :
    Si, par exemple, vous jetez une pierre en l'air, elle va retomber sur terre ! Eh bien, c'est ça la gravitation!
    - Et si la pierre tombe dans l'eau, demande un soldat?
     - Dans ce cas, ce n'est plus de notre compétence, répond l'adjudant, c'est du ressort de la marine.


    Que signifie C.R.S ?
     Réponse : Cervelle Rarement Sollicitée.

     
    Quelle est la différence entre un PDG et un SDF ?
    Réponse: l'un change de Ferrari tous les ans et l'autre change de porche  tous les jours.


    Dites moi madame pour quel motif voulez vous divorcer ?
     « Mon mari me traite comme un chien ! »
    « Il vous maltraite ? Il vous bat ? »
    « Non, il veut que je lui sois fidèle ! »


    Durant une fête le garçon propose un autre verre à une demoiselle :
     « Madame encore un verre ? »
    « Non merci ça me donne des douleurs dans les jambes ! »
    « Ah je vois elles s'endorment ! »
     « Non elles s'ouvrent ! »


    Une jeune rebelle très libérée entre dans un bar toute nue, va vers le bar et demande au garçon une bière bien froide.
     Le barman reste là à la regarder sans bouger ;
     « Qu’est qu'il y a, dit elle, vous n'avez jamais vu une femme nue ?
    Oh si, souvent ! »
     « Et alors qu'est ce que vous regardez ? »
    « Je voudrai simplement voir d’où vous allez sortir l'argent pour payer!

    L'argent, c’est comme les femmes :
    Pour le garder, il faut s’en occuper. Sans cela, il va faire le bonheur de quelqu'un d’autre.

    La pensée du retraité...
    Ma femme me dit: "Que penses-tu faire aujourd'hui ?"
    Je lui réponds: "Rien."
    Elle dit: "mais, C'est déjà ce que tu as fait hier ?"
    Je dis: "Oui, mais je n'avais pas fini."

    Qu'est-ce qu'un mari DVD ?
    Celui qui se Déshabille Vite et Dort
    Et un mari DVD+R ?
    Celui qui se Déshabille Vite, et Dort en Ronflant
    Et un mari CD?
    Celui pour qui c'est : Cigarette et Dodo
    Moralité: Rien de tel que les vieux VHS : Viril et Habile  du Sexe !


    Quel est le sexe des cigognes qui livrent les bébés ???
    Réponse : des mâles naturellement !
    Avez-vous déjà vu des femmes fermer leur bec plus de 5 minutes ?

     

     

    ENTREVUE DANS UNE GRANDE ENTREPRISE POUR UN EMPLOI DE DIRECTEUR


    1º) Candidat formé à l'ENA

    Recruteur : - Quelle est la chose la plus rapide du monde ?
    Candidat : - c'est la pensée.
    Recruteur : - Pourquoi ?
    Candidat : - Parce qu'une pensée arrive presque instantanément.
    Recruteur : - Très bien, excellente réponse.


    2º) Candidat formé à Polytechnique

    Recruteur : - Quelle est la chose la plus rapide du monde ?
    Candidat : - Un clin d'œil.
    Recruteur : - Pourquoi ?
    Candidat : - Parce que c'est si rapide que parfois on ne s'en aperçoit même pas.
    Recruteur : - Parfait


    3º) Candidat formé à SUP de CO :
    Recruteur : - Quelle est la chose la plus rapide du monde ?
    Candidat : L'électricité.
    Recruteur : - Et pourquoi ?
    Candidat : - Voyons, quand on actionne un interrupteur on allume une lampe à 5 km de distance instantanément.
    Recruteur : - Excellent.


    4º) Candidat qui s'est formé dans une petite fac de province

    Recruteur - Quelle est la chose la plus rapide du monde ?
    Candidat: - Une diarrhée..
    Recruteur: - Comment ça ? Vous plaisantez ?
    Expliquez-vous...
    Candidat: - Je confirme. Hier soir j'ai eu une diarrhée si forte, qu'avant d'avoir la moindre pensée, en un clin d'oeil et avant de réussir à allumer la lumière, j'avais fait dans mon pantalon...
    Recruteur: - La place est à vous !
     

    "Fondement technique et calcul n'est pas tout...
    " Savoir gérer et comprendre quand la merde arrive,  c'est ce dont le marché a besoin !'


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  • renaud 2

    statue 1-copie-1


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