• Exilé à l'Ile d'Elbe en 1814, Napoléon Bonaparte décide de revenir au premier plan de la vie politique française. Un an plus tard, le 1er Mars, il débarque à Golfe Juan et part accompagné d'une poignée de fidèles reconquérir son titre. Il choisit de se rendre à Lyon par les montagnes et éviter ainsi les résistances des villes royalistes. La Route Napoléon est donc le tronçon qui relie Golfe Juan à Grenoble, via Grasse, Digne et Gap.Il a réussi à parcourir 324 Km en 6 jours et le 20 mars il est rentré aux Tuileries, conformément à ses prédictions.


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  • Pourquoi mépriserait-on la passion pour le sport alors même qu'on encense celle pour l'art, la philosophie ou la science ?

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  • CAB Ecusson

     

     

    La «Charmante» Dame a finalement jeté son dévolu sur les Rouge et Bleu de Batna pour animer la finale le 1er mai au stade du 5-Juillet.

     

    A l’exception des buts qui étaient les plus grands absents au cours de cette confrontation décisive, tout le reste était de la partie à commencer par le grand engagement physique et la suspense jusqu’au bout.


    D’ailleurs, tout s’est joué lors de la séance fatidique des tirs au but où les Batnéens du CAB ont eu le dernier mot grâce à l’arrêt décisif du gardien remplaçant Aouiti qui a pris la place de son partenaire Baâbouche à une minute de la fin des prolongations.


    A noter que les Canaris ont fait l’essentiel du jeu durant les 90 minutes et même, durant les prolongations en s’offrant le luxe de rater pas moins de 3 occasions nettes notamment, lors du deuxième half où les Tedjar (68’) et Hamiti (84’) ont failli surprendre la vigilance de l’irréprochable Baâbouche auteur de plusieurs interventions décisives contrairement à son homologue de la JSK, qui a vraiment passé un match très calme après la domination presque territoriale des Canaris. En effet, les joueurs batnéens se sont uniquement contentés de répliquer par des contres visiblement très timides qui n’ont aucunement pas inquiété les Kabyles. Et comme ont dit souvent «dominer n’est pas gagner», les attaquants de Geiger ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes après tous ces ratages lamentables. Le malheur, est que cette Coupe d’Algérie était l’un des objectifs fixés par la direction du président Hannachi avec la Ligue des champions d’Afrique et une éventuelle place sur le podium en championnat national.


    Désormais, l’épreuve populaire fait partie des mauvais souvenirs des Kabyles après cette élimination amère en demi-finale. Une chose est certaine, la grande désillusion sera de mise dans le camp de la JSK connaissant l’importance de cette Coupe d’Algérie pour tous les Canaris.


    Par contre, l’aventure se poursuit pour les gars des Aurès qui vont ainsi, disputer leur deuxième finale après la première déjà perdue en 1997 face à l’USM Alger sur la pelouse du 5-Juillet.
    Le CA Batna jouera la deuxième finale de son histoire face au vainqueur du match ES Sétif-ASO Chlef qui se jouera ce soir au stade du 8-Mai 1945.


    Une aubaine pour tous les joueurs cabistes qui n’ont jamais disputé une finale à l’exception du duo Arribi-Benhassan qui a déjà goûté aux saveurs de cette consécration sous les couleurs de l’USM Alger.

     

    Source :L'Expression.

     

     

    Comme la rencontre est entre Chaouis et Kabyles;le commentaire est en berbère.

     


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      zemmour 2

     

     

     Normalien, agrégé d'histoire et chercheur au CNRS, Pascal Dayez-Burgeon a lu « Mélancolie française » d'Eric Zemmour, l'essai historico-journalistique qui ne quitte pas le classement des meilleures ventes. Arrivé au terme de l'ouvrage, variation sur la destinée inachevée de notre beau pays, il a envoyé ce savoureux bêtisier au Nouvel Obs.

     

    « Passez par les crêtes, aimait à dire le général de Gaulle, c'est moins fréquenté ». Eric Zemmour a pris le conseil au pied de la lettre. Avec « Mélancolie française », il s'est lancé dans une fresque vertigineuse, bondissant tour à tour de la géostratégie mondiale (p.55) à 2000 ans d'histoire européenne et, pourquoi pas, de la question linguistique belge (chapitre 8) à l'esthétique rap, porte-bannière de l'islam radical (p.236). Mais cet Himalaya a beau faire échos à Clovis, à Louis XIV et à Napoléon, ou encore à « Voltaire et à Alain Minc » (p.33), il n'accouche finalement que d'une souris : un patchwork qui tient à la fois du manuel scolaire, de la brève de comptoir et de l'anthologie des formules toutes faites, où « l'histoire ne repasse pas les plats», où « le diable gît dans les détails » et où il faut « siffler la fin de la partie ». Entendons-nous bien: tout le monde a le droit d'écrire ce qui lui passe par la tête, d'enfiler les perles et de faire vendre des vessies pour des paradoxes. Mais les lecteurs aussi ont des droits, notamment celui d'être prévenu. On peut avoir mieux à faire que de s'encorder avec Eric Zemmour.

     

     

    On n'abusera pas du plaisir facile du bêtisier : Talleyrand siégeant dans un Quai d'Orsay bâti vingt ans après sa mort (p.93), le Belge Paul-Henri Spaak naturalisé néerlandais (p.172), ou encore Antonio Gramsci, né en 1891, sacré « grand révolutionnaire du XIXème siècle » (p.20): quelle précocité ! A pédantiser sans peine, on triomphe sans gloire. Eminemment plus critiquable est en revanche la philosophie de l'histoire, si l'on ose dire, qui sous-tend « Mélancolie française ». L'histoire, pour Eric Zemmour, c'est du grand guignol. Tout n'y est que bataille « titanesque », coup de théâtre « inouï » et complot « universel » entre grands de ce monde qui sont autant d'archétypes : Clovis « le fier Sicambre », Charlemagne « à la barbe fleurie » ou le maréchal Pétain au « souvenir manichéen ».

     

     

    Au mépris des peuples, de leur environnement et de Fernand Braudel, les renversements s'opèrent du jour au lendemain : « les Gallo-romains découvrirent un jour que les empires sont mortels » (p.15), « tout se joua en 1811 » (p.70) - tant qu'à faire, on aimerait aussi la date et l'heure. En revanche, contrairement à Guy Breton, à Frédéric Dard et à d'autres qui se sont amusés à parodier l'histoire, Eric Zemmour se prend au jeu. « Mélancolie française » est un cours magistral qui aligne les dates, les citations et les imparfaits du subjonctif. Sans vergogne ni sens du ridicule, on y distribue bons et mauvais points. Clovis a effectué « un sans faute » (p.16). Louis XIV était « très intelligent » (p.45). Mais Marie-Antoinette, elle, « a commis un crime inexpiable » (p.50). Non content de pontifier, Zemmour prophétise : « Napoléon, seul, avait parfaitement compris » (p. 82), « Marx a vu juste » (p.55) et « de Gaulle s'est trompé » (p.162) même si finalement, p.248, il a eu « tragiquement raison ». Quel talent ! A ceci près que prédire ce qui s'est passé est à la portée du premier venu. Attention, Napoléon va perdre la bataille de Waterloo ! Merci, nous étions au courant.

     

    On objectera qu'Eric Zemmour ne serait pas le premier autodidacte à pêcher par excès d'enthousiasme, un peu comme Lorant Deutsch et son « Métronome », beau succès de librairie. A ceci près que Lorant Deutsch est passionné par Paris, où il a fait des recherches de terrain. Eric Zemmour, lui, se moque bien de l'histoire de France, de Navarre ou de Belgique. En fait, une seule chose l'obsède : le grand complot américano-maghrébo-gauchiste qui veut la peau de notre beau pays. Comme ces vieilles lunes ne sont ni très neuves ni très bien fréquentées, le badigeon historique sert à en redorer le blason. Un peu comme si Eric Zemmour enrégimentait Clovis, Philippe Auguste, Napoléon et le général de Gaulle pour étayer ses opinions. Et fort de ces patronages, moi, Eric Zemmour, en vérité, je vous le dis : « Depuis 2008, nous vivons la fin d'un monde » (p.183). En 2025, « Amsterdam aura un maire musulman ». En 2030, « les habitants de confession musulmane seront majoritaires » (p.208) et Colombey-les-Deux-Eglises sera rebaptisé « Colombey-les-Deux-Mosquées » (p.122) - mais que fait Astérix ? Des faits, des  chiffres, des analyses pour étayer ces prédictions ? Inutile. Eric Zemmour se pose par avance en martyre du « politiquement incorrect » : « le premier qui révélera la vérité sera exécuté » (p.185) ! CQFD : la preuve par l'histoire, la preuve par l'absurde.

     

     

    Un bref éclair de lucidité dans ce salmigondis un tantinet paranoïaque où l'on apprend qu'il « faut toujours se méfier des optimistes » (p. 229) et que les familles musulmanes  interdisent à leurs enfants de parler le français, « langue du diable » (p. 245) ? Mais oui. Page 130, Eric Zemmour nous apprend que « l'histoire n'est plus rien ». Quelle meilleure épitaphe pour « Mélancolie française » ?

     

     

    Source:Le Nouvel Obs


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  • Il y a de quoi hésiter avant de commettre le crime de bigamie ! Parce que, dans la bigamie, on a deux belles-mères !

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