• La vasque olympique.







    La plus ancienne fête des bûcherons de France, stands liés aux métiers de la forêt, braderie, petit marché, découverte du pastoralisme.( 8/9 août 2009)

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    La vie est un exil : chaque homme vit en lui-même comme en pays étranger.

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  • Une course-poursuite

    Une véritable catastrophe s’est produite hier au large des eaux territoriales de Annaba. Il s’agit d’une opération d’interception, de poursuite et de sauvetage de 3 embarcations artisanales, menée par les unités semi-rigides du Groupement territorial des garde-côtes (GTGC) de Annaba. Bilan : 1 mort, Hamza Ikram, 32 ans, 18 blessés, dont l’un a eu la jambe amputée, 11 disparus, 2 embarcations coulées et une 3e en fuite.

    C’est ce que nous a confirmé hier Zaïdi Abdelaziz, chef de la station maritime principale des grade-côtes de Annaba. Repérées à 23h20 par les vigiles du poste d’observation de Ras El Hamra, les 3 embarcations ont été aussitôt poursuivies par les unités semi-rigides n°360 et n°355 du GTGC. Appareillée depuis la plage du Vivier (Annaba) à destination de la rive sarde, la première embarcation, à bord de laquelle avaient pris place 24 jeunes harraga, a été interceptée à 00h45 à 4 miles marins au nord de Ras El Hamra, a indiqué Zaïdi Abdelaziz. Ne voulant pas obtempérer à la sommation des gardes-côtes, les 24 jeunes infortunés, dont un Tunisien, ont décidé de poursuivre leur « croisière ». Et comme pour confirmer leur ferme détermination de rejoindre les côtes européennes, les jeunes harraga scandaient leur leitmotiv « N’foutou walla n’moutou » (nous passons ou nous mourons). C’est à partir de là qu’une course poursuite s’est déclenchée entre les deux « belligérants  ». Une dangereuse course maritime ponctuée par une destructrice collision entre l’embarcation des 24 jeunes immigrants clandestins et l’unité des gardes-côtes déplorant 1 mort, 10 blessés dont un grièvement atteint. En épaves, l’embarcation artisanale n’a pas résisté au choc et a vite rejoint les abysses. Interceptés par l’unité semi-rigide 355 à 10,5 miles marins au nord de Ras El Hamra, les occupants des deux autres embarcations ont largué les amarres, au même titre que les premiers, à partir de la plage du Vivier. Ils étaient également réfractaires à la sommation des gardes-côtes et ont poursuivi leur périple marin.

    11 Disparus déplorés

    Hormis la fuite de la troisième embarcation qui a profité de la diversion, c’est pratiquement le même scénario qui s’est produit avec la deuxième felouque qui transportait 22 jeunes harraga dont la majorité est originaire de Annaba et Guelma. Les éléments du GTGC, qui ont conduit l’opération de sauvetage, déplorent 8 blessés et bien sûr une embarcation coulée. Donc au total, 1 mort et 18 blessés transférés respectivement à la morgue et au service des urgences de l’hôpital Ibn Rochd. Quant aux disparus, ils sont au nombre de 11, dont les recherches se poursuivent toujours. Du côté de la famille du malheureux Ikram, l’ambiance est funèbre. Inconsolable, le père de la victime déclare n’être informé de la sinistre nouvelle du décès de son fils qu’à 4h par son autre fils. Jusqu’en fin d’après-midi d’hier aucune autorité officielle n’a daigné, selon lui, se déplacer à son domicile familial sis à la cité Oued Kouba pour l’informer de ce drame. « Gardien de parking, mon autre fils m’a appelé vers 4h du matin pour m’annoncer la terrible nouvelle du décès de son frère Ikram. Je n’ai aucun détail sur les circonstances exactes de son décès. Tout ce que je sais c’est qu’aucune autorité officielle n’a daigné venir nous voir », nous dira en sanglots le père d’Ikram, un retraité de Sider. Devant la porte de son domicile, adossé au mur, comme si ses jambes n’arrivaient plus à supporter le poids de son corps, affligé qu’il est par la disparition de son fils, il s’est indigné en déclarant : « Après 34 ans de loyaux services à Sider, je n’ai réussi à caser aucun de mes enfants dans cette entreprise où j’ai vécu plus de la moitié de ma vie. Vous trouvez normal qu’on tente une telle aventure périlleuse à 32 ans - l’âge qu’avait mon fils Ikram. Il était au chômage et voilà qu’il est mort dans d’atroces conditions.  » Au service des urgences de l’hôpital Ibn Rochd, c’est le branle-bas de combat. Un des 18 blessés, amputé de la jambe, nous raconte avec beaucoup de peine : « Lorsque nous avons refusé d’obtempérer à leur sommation, les gardes-côtes ont eu recours à une dangereuse manoeuvre. Leur imposant engin nautique a carrément traversé le notre artisanal en diagonale, le laissant couler derrière lui, le réduisant en une épave. C’est Ikram qui a été percuté en premier. Quant à moi, c’est ma jambe que j’ai laissée sur place. » Une version que conteste Zaïdi Abdelaziz, chef de la station maritime principale des garde-côtes de Annaba. Selon lui : « Après le refus de se soumettre à l’ordre de s’arrêter, une course poursuite s’est déclarée entre les éléments du GTGC et les deux embarcations des harraga. Sachant qu’ils n’ont aucune possibilité de s’échapper, ils ont provoqué la collision pour provoquer des brèches. Inévitablement, le choc a été absorbé par leur embarcation. Ce qui a donné lieu à une opération de sauvetage. » Quant à l’embarcation qui a pris la fuite dont le nombre d’occupants reste encore indéfini, le même responsable affirme qu’« elle fait l’objet d’intenses recherches. D’ailleurs, un dispositif a été mis en place à l’effet de les localiser et les intercepter. L’embarcation en fuite est localisée. Elle est sur le point d’être interceptée ». A l’heure ou nous mettons sous presse, les jeunes immigrants clandestins secourus passeront penauds leur nuit dans le violon des garde-côtes. Ils seront présentés aujourd’hui au procureur près le tribunal de Annaba.

    Source:El Watan.


    Harraga; mot originaire de l'arabe maghrébin ـHarrrāga, "qui brulent" (les papiers) présent aussi en espagnol sous cette forme; migrant clandestin qui prend la mer depuis l'Afrique du nord, la Mauritanie, le Sénégal avec des pateras (embarcations de fortune) pour rejoindre les côtes andalouses,Gibraltar, la Sicile, les Canaries, les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, l'ile de Lampedusa ou encore Malte. Terme très présent dans le vocabulaire journalistique nord-africain.





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  • Il n'y a pas de meilleur gendarme que celui qui a été bandit.


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  • C'est à l'intersection des deux routes que le mur a violemment heurté la voiture.

    Pour finir, l'interpellé avoua le vol ainsi que quelques autres meurtres.

    Le plaignant, visiblement en état d'ébriété, prétendait s'appeler Jésus et signa le formulaire d'une croix.

    L'homme avait essayé de cacher l'arme dans ses bottes, malheureusement pour lui, il s'agissait d'un fusil dont la longueur dépassait.

    Le suspect s'est alors décidé à passer aux aveux complets pour nous prouver qu'il n'était pour rien dans cette affaire.


    Quand le contrevenant a crié: "Espèce de gros con!" dans son dos, le brigadier de service a aussitôt cru se reconnaître et a verbalisé.

    C'est la pluie qui empêcha le brigadier de s'apercevoir qu'il s'était mis à neiger.

    Nous avons donc pu constater qu'il n'y avait rien a constater.

    Ses explications étaient si embrouillées que nous avons du le relâcher faute d'avoir la preuve que nous pouvions comprendre ses explications.

    L'homme a menacé l'adjudant que si on le prenait sur ce ton, lui aussi le prendrait sur ce ton.

    L'homme, qui était aussi sourd que son épouse, ne semblait pas s'entendre très bien avec elle.

    L'homme niant toute culpabilité, nous l'avons arrêté...

    L'homme nous déclara qu'il avait effectivement frappé son adversaire avec la manivelle mais en faisant bien attention à ne pas lui faire mal.

    Le trou de balle était si gros que nous avons pu y mettre deux doigts...

    L'animal n'a fait qu'une bouchée de la carrosserie du véhicule.

    L'homme a insisté pour nous présenter son préjudice qui ne mesurait en fait pas plus de dix centimètres...

    Si l'appel n'a pas obtenu de réponse, c'est qu'il est parvenu au poste vendredi en fin de matinée alors que le permanent de service venait de partir se coucher comme tous les jours à la même heure.

    Arrêté par les gendarmes, le voleur les a menacés d'appeler la police.

    Il est à noter que les deux véhicules sont entrés en collision l'un avec l'autre exactement le même jour.

    Malgré un taux d’alcoolémie de 3.8, le conducteur avait gardé toute sa lucidité pour écraser l'animal.

    Sous le coup de la colère, l'homme mangea une pomme en ricanant...

    Le cadavre ne semblait pas en possession de toutes ses facultés.

    Un violent coup de marteau l'avait cloué au lit depuis deux jours.

    Le pendu est mort noyé.

    Comme il devait être pris en charge au plus vite par un asile d’aliénés, il a été conduit à la gendarmerie.

    Si nos gendarmes n'étaient pas intervenus, le viol n'aurait sûrement jamais eu lieu...




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