-
-
Neiges dans le Djurdjura
Pièges d'alouette à Tikjda
Des olivettes aux Ouadhias
On me fouette à Azazga
Un chevreau court sur la Hodna
Des chevaux fuient de Mechria
Un chameau rêve à Ghardaia
Et mes sanglots à Djémila
Le grillon chante à Mansourah
Un faucon vole sur Mascara
Tisons ardents à Bou-Hanifia
Pas de pardon aux Kelaa
Des sycomores à Tipaza
Une hyène sort à Mazouna
Le bourreau dort à Miliana
Bientôt ma mort à Zémoura
Une brebis à Nédroma
Et un ami tout près d'Oudja
Des cris de nuit à Maghnia
Mon agonie à Saida
La corde au cou à Frenda
Sur les genoux à Oued-Fodda
Dans les cailloux de Djelfa
La proie des loups à M'sila
Beauté des jasmins à Koléa
Roses de jardins de Blida
Sur le chemin de Mouzaia
Je meurs de faim à Médea
Un ruisseau sec à Chellala
Sombre fléau à Medjana
Une gorgée d'eau à Bou-Saada
Et mon tombeau au Sahara
Puis c'est l'alarme à Tébessa
Les yeux sans larmes à Mila
Quel Vacarme à Ain-Sefra
On prend les armes à Guelma
L'éclat du jour à Khenchla
Un attentat à Biskra
Des soldats aux Nementcha
Dernier combat à Batna
Neiges dans le Djurdjura
Piéges d'alouette à Tikjda
Des olivettes aux Ouadhias
Un air de fête au coeur d'El Djazaïr
Assia Djebar (arabe : آسيا جبار) de son vrai nom Fatima-Zohra Imalayène, née à Cherchell le 30 juin 1936, est une écrivaine algérienne d'expression française, auteur de romans, nouvelles, poésies et essais.
Elle a écrit également pour le théâtre, et elle réalisa plusieurs films.
Son œuvre a pour thèmes l'émancipation des femmes, l'histoire, l'Algérie considérée à travers sa violence et ses langues. Assia Djebar est considérée comme l'une des auteurs les plus célèbres et influentes du Maghreb. Elle fut élue à l'Académie française en 2005.
- « J’écris, comme tant d’autres femmes écrivains algériennes avec un sentiment d’urgence, contre la régression et la misogynie. » — Assia Djebar
10 commentaires -
21 commentaires -
-
Le château de Sassenage.
Édifié entre 1662 et 1669, au pied du Vercors, ce château a conservé son architecture originelle. Construit par Charles Louis Alphonse de Sassenage, le château est la dernière des trois demeures édifiées par les puissants seigneurs de Sassenage.
Oeuvre de l'architecte Valentinois Laurent Sommaire. Le château à conservé l'essentiel de ses décors d'origine, l'intérieur révèle ainsi de nombreux éléments des XVIIe et XVIIIe siècle, tels que le grand escalier d'honneur à balustres et arcades de pierre en fait certainement l'un des plus beaux du Dauphiné, la cuisine voûtée organisée autour d'une monumentale cheminée et ses ustensiles d'époque, ou encore les parquets et le mobilier portant l'estampille des ébénistes Grenoblois "Haches". Le château abrite environ 80 objets classés "Monuments Historiques". A l'étage une formidable collection d'archives, des centaines de parchemins dont le plus ancien remonte à environ 1250 ainsi que des milliers de documents et de livres d'époque.
Le frontispice au-dessus de la porte d'entrée avec sa magnifique fresque de la Fée Mélusine naïade des eaux du Germes du Furon si chère à la famille Bérenger. La marquise de Bérenger Sassenage légua le château en 1971 à la Fondation de France.
Les Cuves de Sassenage.
Au milieu d’une faune et d’une flore préservées, l’ascension vers les Cuves invite à contempler les eaux limpides du Furon et d’un panorama exceptionnel sur Grenoble, avant de s’enfoncer dans la fraîcheur et la tranquillité du monde souterrain, au cœur du Vercors. Un dépaysement garanti faisant oublier un instant la proximité de l’agglomération…
Les Cuves attirent depuis fort longtemps peintres, poètes, explorateurs ou simples promeneurs en quête d’un lieu enchanteur. Leurs galeries aux noms évocateurs (« Galerie des enfers » ou « Allée des tombeaux ») auraient d’ailleurs inspiré Dante pour sa description de l’enfer dans la « Divine Comédie ». La salle des Rataplanades doit quant à elle son nom aux chauves-souris, rataplanades en patois dauphinois, qu’elle abritait autrefois (cinq espèces différentes, dont deux très rares en Europe, toujours présentes aux abords de la grotte).
13 commentaires