L'histoire se passe en Algérie coloniale (1936-1962) avec un saut d'après-guerre (2008). Quatre garçons ( un Arabe, un Juif et deux Français – dont un Corse –) évoluent tranquillement à Rio Salado, un village cossu à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest d'Oran. Les chamboulements du monde (Guerre 39-45, nationalisme arabe) effleurent à peine leur camaraderie jusqu'au jour où une fille arrive au village. L'amitié résistera-t-elle à l'amour ?... à la guerre de l'indépendance ?

Le livre commence par une citation de Camus :"

 

"À Oran comme ailleurs,faute de temps et de réflexion, on est bien obligé de s'aimer sans le savoir".La Peste.

Actuellement;je suis arrivé à la page 180; mais une page m'a rappelé un très bon souvenir;c'est la page 121 qui commence le 8ème Chapitre:

J’ai beaucoup aimé Rio Salado – Fluman Sulsum, pour les Romains ; El Mellah, de nos jours...


El Mellah;cette ville que j'avais traversée avec mes élèves pendant le printemps 89.J'étais encore enseignant au lycée Ben Boulaïd à Batna(Est algérien);et cette année là ,nous avions organisé une excursion pour découvrir l'Ouest algérien.Notre point de chute était Oran; et chaque jour ,nous la quittions pour visiter d'autres villes; et le jour où nous somms partis pour Tlemcen, la traversée d'El Mellah est restée gravée dans mon esprit.Tou le long de la grande rue qui traversait le village,et des 2 côtés,il y avait des caves à vins,la plupart étaient fermées, mais l'odeur du vin embaumait notre itinéraire.........et ce souvenir a rejailli presque 20 ans plus tard;à la lecture du livre de Yasmina KHADRA:"Ce que le jour doit à la nuit".Un livre que je vous recommande vivement.


http://www.amicaleduriosalado.com/