• Bouteflika s’offre le 3e mandat



    C’est donc aujourd’hui mercredi que le Parlement algérien scellera, définitivement, le sort de la prochaine élection présidentielle d’avril 2009 avec la reconduction d’Abdelaziz Bouteflika à la tête de l’Etat. Car c’est de cela qu’il s’agit en définitive par cette réunion des deux chambres (APNSénat) au palais des Nations, exactement comme cela se faisait sous la IV République en France avant que de Gaulle — idole de Bouteflika comme il l’avouera lui-même — n’instaure le suffrage universelle en 1958 ! En se prononçant, avec le verdict que l’on devine, sur «le projet de la révision partielle et conjoncturelle», le Parlement ne fait, en fait, qu’exécuter l’acte I d’une révision «complète et durable» que Bouteflika projette pour fin 2009.
    En gros, le projet qu’avalise le Parlement – à l’exception du RCD – contient deux choses : faire sauter le verrou de la limitation des mandats du fameux article 74 introduit par Zeroual en 1996 ainsi que la suppression de la fonction de chef du gouvernement à laquelle on substitue celle de Premier ministre. Avec délégation de certains pouvoirs à ce dernier. Si Ahmed Ouyahia est d’ores et déjà assuré d’assumer ladite fonction, l’on croit savoir, en tout cas à se fier à des sources bien informées, qu’il sera secondé par un seul vice- Premier ministre qui échoira au FLN. Un homme du président, fort probablement Belkhadem ou même Tayeb Louh. Donc la mission sera de faire contrepoids à l’actuel chef du gouvernement. Car cette révision est, également, l’aboutissement «d’âpres et fragiles» négociations au sommet entre les deux grands clans au pouvoir.

    Source: Le Soir d'Algérie.

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  • Des femmes, des mineurs et un enfant de 4 ans parmi l’expédition.

    Une femme de 35 ans avec son enfant de 4 ans, deux jeunes filles de 18 et 30 ans, trois mineurs de 16 et 17 ans et 19 harraga adultes, dont un ayant récidivé quelques heures à peine après sa libération par la justice. Telle est la composante d’une expédition clandestine peu ordinaire qui a été interceptée hier par les éléments des garde-côtes de la marine de Annaba. C’est ce qu’a confirmé Zaïdi Abdelaziz, chef de la station maritime principale des garde-côtes de Annaba.



    Ils étaient tous entassés dans une embarcation artisanale de 4 m motorisée par un Suzuki 40 chevaux lorsqu’ils ont été aperçus à 2h30 à 5 miles marins au nord de la plage de Sidi Salem. La femme et les deux filles sont originaires de Annaba. Tout autant que les trois garçons mineurs, elles ont dû payer chacune 70 000 DA pour « réserver » une place sur l’embarcation de rêve. Originaires de Souk Ahras, Skikda et Annaba, les 25 harraga ont passé plusieurs jours à scruter le ciel et espérer des conditions climatiques favorables pour appareiller à partir de la plage de Sidi Salem. Hier, ils l’ont fait. Ainsi, le fait marquant est que les femmes algériennes commencent à céder à l’enchantement des passeurs sans scrupules qui leur promettent monts et merveilles dès leur arrivée sur les côtes italiennes.

    Divorcée, au chômage et vivant seule avec à sa charge un enfant de 4 ans, Zohra dit n’avoir aucun espoir pour rester en Algérie. L’espoir est beaucoup plus exprimé pour l’avenir de son enfant qui, par cette tentative de brûler les frontières, tente de l’épargner d’un avenir incertain en Algérie dont elle est victime. C’est par instinct maternel protecteur qu’elle a agi ainsi. Elle sait que les enfants et mineurs sont protégés par des conventions internationales jusqu’à l’âge adulte dont l’Italie, le pays d’accueil, est signataire. Elle sait également que les femmes seules avec enfants sont également protégées par des conventions internationales. D’où l’enjeu de cette escapade. Cependant, tel un château de cartes, ce rêve s’est effondré à l’émission du premier décibel provenant du mégaphone des garde-côtes les sommant d’arrêter.

    L’embarcation affalée au port, les 25 harraga ont subi le traitement de routine et ont été présentés au procureur près tribunal de Annaba. Libérés, ils comparaîtront le 21 décembre prochain en réponse à une citation directe. Rappelons que 65 candidats à l’immigration clandestine ont été interceptés avant-hier par les mêmes éléments des garde-côtes. Ce qui porte le compte à 80 harraga arrêtés en 48 heures.


    Source: El Watan.



    Voici un dialogue qui résume une situation qui devient(malheuresement) de plus en plus grave en Algérie.
    .
    Voila depuis quelques temps déjà que je rencontre des vieilles femmes qui veulent quitter l'Algérie et aller vivre à l'étranger.

    Que pensez-vous de ce nouveau phénomène?

    ... Il y a une limite d'âge pour les " haraga " ? ;)

    Non il n'y a pas de limite d'âge juste une limite de ce qu'elles peuvent supporter. D'ailleurs il est bien plus facile aux personnes âgées d'obtenir le visa qu'aux plus jeunes, il suffit de connaitre l'astuce......

    Je vous jure que c'est désolant d'entendre des vieilles parler ainsi... dire que le pays est foutu à ce point? Si les vieilles pensent comme ça... que penseront les jeunes?

    ça veux dire quoi "haraga"?

     Elles sont prêtes à tout, non ? ;)

    C'est celles qui voudraient rejoindre l'autre rive croyant que la vie y est bien meilleure et surtout plus juste ;)

    Sarko yandeb ahnakou( va se griffer le visage) si les vieilles débarquent .

    ... Un haraga est un "sans-papiers " ! ;)

    Un harragua ne peut être un sans papiers tant qu'il est en Algérie ; une fois qu'il ou elle passe de l'autre côté il est soit un sans papier soit un demandeur d'asile ;)

    tout le monde à son eldorado ;) moi le mien c est l algerie
    merci pour la traduction ;)

    ... On ne naît pas haraga, on le devient. ... Tu as tout compris ! ;)

    On ne naît pas haraga, on le devient

    Et nos vieilles veulent mourir en haraga

    Veulent ou préfèrent ???

    Celles que j'ai rencontrées  et avec qui j'ai discuté... elles le veulent bien. ;)

    ... Et elles le valent bien ? ;)
     
    Ben oui . haraga ... je le vaux bien ;) :lol:
    haraga = ensemble de personne qui commettent l'action de yahrag
    yahrag cela veut dire passer sans autorisation, monter dans un metro sans ticket , rentrer dans un stade sans billet en escaladant un mur , entrer dans un pays ou traverser une frontiere sans visa ni document officiel c'est ce qui veut dire harag , , haraga c'est un groupe de personne qui ont décidé de passer à l'action tout simplement haraga c'est la traduction de clandestin dansle  jargon algérien.
    mes amis on parle d'une catastrophe qui n'est qu'à ses debuts ,c'est des vérités que les sages avaient deja prédites il y a des années
    "en mel yakoul en mel ouel baqui yehmel" ce qui veut dire des fourmis boufferont des fourmis et ce qui resteront s'exileront , les fourmis dans la ciatation representent les hommes on est qu'au debut des prémices des prédictions des  devins.Que Dieu ait pitié de nous.
    Et si l'occasion vous est offerte un jour, allez voir le film de Tariq Téguia "Roma wala ntouma" (Rome plutôt que vous!)(2008)


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  • Depuis  quelques jours je n'avais plus de nouvelles de Henri.Et j'apprends aujourd'hui que son avant bras a été partiellement happé par une scie circulaire.Rendez lui visite sur son site et témoignez lui votre sympathie.C'est un grand Monsieur.Merci.
    http://www.algeriepyrenees.com

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  • L'humanité devra mettre un terme à la guerre, ou la guerre mettra un terme à l'humanité.









    Le corps des Tirailleurs sénégalais a été créé en 1857 par Louis Faidherbe, gouverneur général de l’Afrique de l’Ouest Française.
    Les tirailleurs étaient loins d’être tous sénégalais. Ils venaient de l’ensemble des colonies françaises d’Afrique.

    Les Tirailleurs pendant la 1ère Guerre Mondiale
    En 1914, on comptait 14.000 Tirailleurs sénégalais en Afrique de l’Ouest et 15.000 à l’extérieur, principalement au Maroc.
    En Janvier 1915, près de 30.000 nouveaux conscrits et volontaires avaient renforcé les troupes déployées en France. Un décret du 9 Janvier 1915 ordonnait la mobilisation des Africains de plus de 18 ans et un bonus de 200 francs pour les volontaires. 51.000 Africains supplémentaires furent ainsi recrutés jusqu’en 1916. En 1917, 17 bataillons de Tirailleurs étaient engagés à la Bataille de la Somme. 120.000 Africains servaient alors dans les forces françaises.
    Manquant cruellement de réserves, la France fit un effort désespéré pour recruté 50.000 hommes supplémentaires.

    Des 212.000 Africains français qui servirent pendant la 1ère Guerre Mondiale, 163.000 furent engagés en France. 30.000 y moururent

    Les soldats indigènes, oubliés de la 1ère guerre mondiale
    De 1914 à 1918, un peu plus de 800 000 indigènes ont été enrôlés comme soldats ou comme travailleurs, dans l'ensemble des territoires constituant l'Empire colonial Français.
    Près de 600 000 soldats indigènes ont été directement engagés sur tous les fronts ( en France, dans les Balkans, en Palestine, en Afrique noire ), placés sous le commandement de sous-officiers et d'officiers presqu'exclusivement blancs ;
    - Près de 57 000 d'entre eux ont été tués.
    - Plus de 14 000 ont été portés disparus.
    Si l'on compte ceux qui sont morts de maladies ou qui ont été décimés par la rigueur du climat en printemps, on peut estimer qu'environ 80 000 soldats indigènes n'ont pas survécu à la 1ère guerre mondiale.

    Armée coloniale
    Au total, entre 1914 et 1918, plus de 275 000 soldats indigènes ont servi dans l'Armée coloniale :
    - 181 512 Sénégalais, les plus nombreux, répartis au sein de 141 Bataillons de tirailleurs sénégalais qui constituaient l'essentiel de ce que le général MANGIN appelait « la Force noire » ;
    - 41 355 Malgaches ;
    - 2 434 Somalis ;
    - 48 922 Indochinois ;
    - 1 067 Canaques et Polynésiens.
    A la fin de la guerre en Janvier 1918, leurs pertes totales s'élevaient à 28 700 morts et 6 500 disparus.

    Armée d'Afrique
    Au total, entre 1914 et 1918, plus de 290 000 soldats nord-africains ont combattu au service de la France :
    - 173 019 Algériens, les plus nombreux ;
    - 80 339 Tunisiens ;
    - 40 398 Marocains.
    À la fin de la guerre, en Janvier 1918, leurs pertes s'élevaient à 28 200 morts et 7 700 disparus
    .

     













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  • Certains soirs,le petit écran devient géant.
    Hier soir Arte nous a offert un moment de de grand cinéma,avec la diffusion de "La Femme d'à côté"(1981) de François Truffaut. Et le point d'orgue;c'est la scène finale,sublime où Fanny Ardant (Mathilde), faisant l'amour avec Gérard Depardieu(Bernard),prend un revolver et tire une balle dans la tête de son amant et se suicide juste après.Une phrase résumerait ce film " Ni avec toi,ni sans toi".
    Des réalisateurs, comme Truffaut, manquent au cinéma français, et des scènes d'anthologie comme on en voit dans "La Femme à côté" n'existent plus dans le cinéma  français actuel.Dommage!

    Après celà, j'ai basculé sur  France3 qui diffusait un film américain, Traffic (2001)Quatre histoires parallèles autour du trafic de drogue.Avec Michael Douglas, Catherine Zeta-Jones,mais le film accroche surtout par la présence d'une icone: Benicio Del Toro; exceptionnel dans le rôle d'un policier mexicain.

    Des soirées comme celleci,on en redemande.

       
       
       
       
       
       

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